Sahara: le Groupe d’amitié UE-Maroc appelle à la mise en place rapide du Plan d’autonomie

Gilles Pargneaux, eurodéputé et président du groupe d'amitiée UE-Maroc.

Gilles Pargneaux, eurodéputé et président du groupe d'amitiée UE-Maroc. . Groupe d'amitié UE-Maroc)

Le Groupe d’amitié Union européenne-Maroc au Parlement européen a appelé vendredi à la mise en place rapide du Plan d’autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine.

Le 29/04/2016 à 18h07

La création d'un «no man's land» au Sahara deviendrait «le terreau d'un terrorisme qui impacterait de manière irréversible l'Afrique et l'Europe, et dont le monde porterait la culpabilité. Alors l'autonomie, vite!», lit-on dans un communiqué rendu public à Bruxelles, suite à l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une nouvelle résolution sur cette question.

Le Groupe d'amitié Union européenne-Maroc, et bien au-delà, souhaite rappeler «son soutien total à la solution proposée par le Maroc depuis 2007, celle de l'autonomie. D'ailleurs, le Conseil de Sécurité reconnaît à nouveau le sérieux, la crédibilité et la pertinence de cette proposition pour la paix et la stabilité de la région, qui est pleinement dans l'intérêt de l'Europe», souligne le communiqué signé par les députés Gilles Pargneaux, Rachida Dati et Stefano Maullu.

Le vote de la résolution sur le Sahara par le Conseil de sécurité des Nations Unies, rappelle «l'urgence à trouver une solution à une situation qui devient le prétexte à tant de dérapages et de tensions dans une région qui n'en a pas besoin», poursuit le communiqué, ajoutant que «malgré les propos déplacés de Ban Ki-Moon, son dernier rapport reconnaît avec force que le règlement politique est la seule issue avec une solution négociée entre les parties. Cela reprend la position constante et responsable du royaume du Maroc».

Le Groupe d’amitié UE-Maroc s’interroge sur ce qu’on attend après ce vote annuel qui «ne doit pas être purement formel, mais doit renvoyer chacun à ses responsabilités, et notamment ceux qui s'attaquent de manière récurrente au Maroc sous couvert de ce contentieux».

Et le communiqué d’ajouter que l'ONU doit être le facilitateur de la sortie de crise, précisant que toutes les conditions sont aujourd'hui réunies pour y parvenir.

«Alors, un peu de courage et beaucoup de responsabilité, car plus que jamais le contexte international et sécuritaire nous incite à cela!», lancent les signataires du communiqué.

Le 29/04/2016 à 18h07