«Lors de cette réunion de consultation, de nombreux pays amis ont soutenu l’initiative marocaine d’autonomie en écartant toute option séparatiste», comme veulent l’imposer l’Algérie et ses acolytes du polisario, a affirmé Moussaoui Ajlaoui dans un entretien avec Le360. La résolution 2664 du Conseil de sécurité, qui accorde une importance au plan d’autonomie, a été en effet évoquée sachant que l’autonomie «constitue la solution sérieuse, crédible et pragmatique» pour régler le différend régional sur le Sahara marocain.
La réunion à huis clos a en outre confirmé «la nécessité de relancer les tables rondes de pourparlers «de Genève sous l’égide de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura», selon le politologue, qui a rappelé que le régime d’Alger refuse de s’assoir à la table du dialogue. «L’ONU demande une solution politique, pragmatique et effective.»
Au sujet des pourparlers directs, a ajouté Moussaoui Ajlaoui, la résolution 2654 du Conseil de sécurité appelle Staffan de Mistura à relancer la formule des tables rondes «en prolongeant et en complétant les discussions là où s’était terminé le dernier débat sous l’égide de son prédécesseur».
Cette résolution parle en anglais de «quatre parties» prenantes dans ce différend, dont l’Algérie qui constitue un élément essentiel dans cette équation, a-t-il souligné, appelant à cet égard l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU a dénoncé le refus d’Alger de dialoguer sur ce différend.
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Le huis clos de jeudi s’est également penché sur «la mission de la MINURSO, y compris les entraves que posent les séparatistes du polisario aux observateurs des casques bleus». A ce propos, les séparatistes ont dernièrement bloqué l’approvisionnement en produits alimentaires des éléments de la MINURSO dans la région. «Face à la sage de la diplomatie marocaine guidée par le roi Mohammed VI, on se heurte à la problématique de l’autre partie», a déploré Moussaoui Ajlaoui en dénonçant l’entêtement du régime militaire d’Alger.
Pour conclure, notre expert a évoqué la gifle qu’ont reçue cette semaine les généraux d’Alger suite à leur hystérie et attaques contre l’Union africaine (UA) lorsque le secrétariat général de l’Union du Maghreb arabe (UMA) a nommé la Marocaine Amina Selmane en tant que sa représentante auprès de l’organisation panafricaine.