Une évolution significative, voire un pas de géant dans la position finlandaise dans le dossier du Sahara marocain, a été actée ce mardi 6 août 2024. La République de Finlande devient en effet le premier pays nordique à soutenir formellement le plan d’autonomie proposé par le Maroc pour résoudre le conflit autour du Sahara.
Dans le communiqué conjoint publié ce mardi 6 août à Helsinki, à l’issue de la rencontre entre Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, et Elina Valtonen, ministre finlandaise des Affaires étrangères, la Finlande affirme que le plan d’autonomie sous souveraineté marocaine est «une bonne base pour une solution» au différend régional autour du Sahara marocain.
La décision de la Finlande vient renforcer l’élan au sein de l’Union européenne (UE), qui devient ainsi le 17ème pays membre à soutenir l’initiative marocaine. Elle a été prise en concertation avec le Président, le gouvernement et la commission des affaires étrangères du Parlement finlandais, marquant ainsi un engagement solide en faveur de la souveraineté du Maroc sur son Sahara et du plan d’autonomie.
Une décision historique
L’évolution, historique, est à mesurer dans le temps, car elle correspond à un changement significatif par rapport aux positions antérieures de la Finlande, qui se contentait jusqu’ici de soutenir les efforts des Nations unies dans le règlement du différend autour du Sahara. Avec ce soutien clair et déterminé au plan d’autonomie, Helsinki s’aligne sur une voie mondiale, où la majorité des pays expriment leur appui à la proposition marocaine.
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La nouvelle position finlandaise s’inscrit en effet dans la dynamique internationale impulsée par le roi Mohammed VI durant ces dernières années, et qui voit de plus en plus de pays, de toutes les régions du monde, exprimer leur soutien à la souveraineté du Maroc sur son Sahara et au plan d’autonomie proposé par le Royaume.
Cette nouvelle position survient, rappelons-le, à peine une semaine après celle annoncée par la France, qui considère désormais que «le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine».