Qu’il s’agisse de la dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU ou des débats de la 4e commission de l’Assemblée générale et du Comité des 24 (C24), la prééminence du plan d’autonomie est constamment confortée comme la seule et unique solution pour parvenir à un dénouement du conflit artificiel autour du Sahara marocain.
Ainsi, dans sa résolution 2602 adoptée en octobre dernier, l’instance exécutive de l’ONU a consacré, une fois de plus, la prédominance, le sérieux et la crédibilité de l’initiative d’autonomie marocaine, qui constitue l’unique solution à ce différend régional, dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume.
Cette consécration des plus claires a été réaffirmée aussi par de nombreux pays, groupements régionaux et pétitionnaires qui se sont succédé au podium de la 4e Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies pour soutenir le processus politique et mettre en avant les efforts sincères du Maroc incarnés par le plan d’autonomie.
Les ambassadeurs et les représentants de délégations et de groupements régionaux ont pris la parole pour faire part de leur conviction dans la souveraineté du Maroc sur ses Provinces du Sud et pour mettre en exergue la prééminence du plan d’autonomie comme seule et unique solution au différend régional sur le Sahara marocain.
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Même constat lors du séminaire régional du C24 pour les Caraïbes qui s’est tenu en mai dernier à Castries à Sainte-Lucie et durant la séance annuelle de ce même comité qui a eu lieu en juin. Lors de ces deux conclaves, le plan d’autonomie a été largement et fortement soutenu par des Etats membres de l’ONU, des pétitionnaires et des groupements régionaux, prouvant encore une fois le caractère sérieux, crédible et viable de l’initiative marocaine d’autonomie.
Un autre fait marquant lors de ces deux évènements est la participation effective des représentants élus du Sahara marocain, ce qui consacre indéniablement et irrévocablement la reconnaissance onusienne et internationale de leur statut de représentants légitimes des populations des Provinces du Sud du Royaume. Cette participation effective bat en brèche, une nouvelle fois, la prétendue et chimérique représentativité du groupe séparatiste, le «polisario».
Aussi, la résolution 2602 du Conseil de sécurité, qui s’inscrit dans le sillage des quatre dernières résolutions de l’instance exécutive de l’ONU, a conforté la pertinence du processus des tables rondes avec ses modalités et ses quatre participants, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le «polisario».
N’en déplaise à une Algérie en perte de repères, les Quinze ont demandé à Staffan de Mistura, le nouvel envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara, de reprendre la facilitation du processus politique des tables rondes, réaffirmant, une nouvelle fois, que l’objectif final de ce processus est de parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable, mutuellement acceptable et basée sur le compromis.
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Mû par une volonté ferme et une conviction inébranlable, le Maroc poursuit sa marche d’édification au profit du bien-être des populations des Provinces du Sud, à la faveur du nouveau modèle de développement lancé par le roi Mohammed VI, en 2015.
Dans le cadre de ce modèle avant-gardiste qui implique toutes les composantes de la population locale, des investissements de l’ordre de 8 milliards de dollars sont engagés dans des projets socio-économiques et structurels au niveau de la région, comme le port Atlantique Dakhla, le plus grand en eaux profondes en Afrique, et l’université de médecine et de pharmacie de Laâyoune, l’une des plus grandes au Royaume.
Ce soutien appuyé à la première cause nationale intervient dans un contexte marqué par les succès diplomatiques de grande envergure engrangés par le Royaume, ainsi que par un soutien grandissant à la marocanité du Sahara, à la légitimité des droits du Royaume sur ses Provinces du Sud et à l’Initiative d’autonomie comme seule et unique solution à ce différend régional créé de toute pièce et maintenu par l’Algérie, depuis plus de 45 ans.
Il s’agit, notamment, de la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur ses Provinces du Sud et du soutien fort et sans équivoque des Etats membres des Nations Unies dont une grande partie appuie le plan d’autonomie comme l’Espagne, l’Allemagne, les Philippines, les Pays-Bas, la Roumanie et la Hongrie.