M’hamed Boucetta (1925-2017)
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Son décès, samedi 17 février à Rabat, a été ressenti comme la perte d’un monument. Son style de vie, sa ligne de conduite et sa droiture avaient fait de lui un personnage très respecté aussi bien par ses amis que par ses adversaires. Son histoire est intimement liée à celle du parti de l’Istiqlal. Elle se confond aussi avec une période charnière de l’histoire contemporaine du royaume. Son style vestimentaire alternant avec élégance djellaba et costume-cravate était aussi source d’admiration.
Né à Marrakech en 1925, il a occupé plusieurs postes étatiques depuis 1961, dont celui de ministre des Affaires étrangères de 1977 à 1983. Il a également été secrétaire général du PI de 1974 à 1988.
Son exemple mérite d’être suivi par plusieurs politiques d’aujourd’hui, empêtrés dans les calculs personnels égoïstes.
Abdelkrim Ghallab (1917-2017)
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Journaliste, écrivain, militant et intellectuel, Abdelkrim Ghallab qui a rendu l’âme, dimanche 13 août 2017 à El Jadida, a été aux avant-postes de bien des combats. Lutte pour l’indépendance du Maroc, pour la démocratie et pour la culture, il a marqué de son empreinte indélébile l’histoire du royaume. Il fait partie des fondateurs de l'Union des écrivains du Maroc (UEM) qu'il a présidée de 1968 à 1976. Auteur connu et reconnu, il a enrichi la bibliothèque marocaine et arabe par des romans, des nouvelles, des biographies et des études de grande qualité. Il était aussi membre de l'Académie du royaume du Maroc.
Ses chroniques «Maâ achaâb» (Avec le peuple), dans le quotidien Al Alam, étaient d’une rare qualité littéraire, donnant l’exemple de ce que doit être un genre journalistique très prisé par le lecteur. Figure emblématique du parti de l’Istiqlal, il faisait partie de ces sages dont la parole était toujours écoutée.
Abdelhak El Kadiri (1936-2017)
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Décédé mardi 21 novembre 2017, il a occupé le plus haut grade de l'armée (général de corps d'armée). Il a été, entre 1983 et 2001, à la tête de la Direction générale des études et de la documentation (DGED). Il a aussi occupé le poste d’inspecteur général des Forces armées royales (FAR). Lauréat de l’école spéciale militaire, Saint-Cyr, en France, il fait partie de la promotion Mohammed V, tels ses illustres pairs militaires Hosni Benslimane, Abdelaziz Bennani, Mohamed Achahbar et Abdelkader Loubaris.
Ceux qui l’ont connu de près disent que, au-delà de sa carrière militaire, le défunt était un grand amateur de la culture et des livres et collectionneur d'objets d’art.
Le Maroc retient son dévouement à son roi, son pays et ses institutions.
Abdallah Chakroun (1926-2017)
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On le présentait comme «une figure de proue du théâtre et du journalisme au Maroc». Il était surtout un authentique dramaturge et un écrivain fécond. Beaucoup le connaissaient en tant que mari de la célèbre actrice Amina Rachid. Le personnage, affable et discret, n’était pas sous le feu des projecteurs encore que son œuvre soit des plus remarquables. Ceux qui l’ont fréquenté témoignent de la vaste culture de l’homme, de son sens de l’écoute et du respect de l’opinion d’autrui. Un homme de cœur et d’esprit.
Abdelmajid Dolmy (1953-2017)
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Sa mort le 27 juillet 2017 a ému tout le microcosme sportif. Il était, avec Said Aouita et Larbi Ben Barek, le sportif le plus connu et le plus apprécié du Maroc. Certes, il a fait toute sa carrière au Raja de Casablanca (excepté quelque trois années passées au CLAS), mais il était un patrimoine national. Les supporters de toutes les équipes lui vouaient estime et admiration. Il était presque impossible de lui trouver un détracteur. Joueur de l’équipe nationale, il s’est illustré par sa longévité : 140 sélections entre 1973 et 1998. Il a fait partie de l’armada des Lions de l’Atlas qui ont brillé de mille feux au Mondial de 1986. À l’issue du match Maroc-Angleterre (0-0), le prestigieux quotidien sportif L’équipe lui a attribué la note de 9/10. Un footballeur légendaire au palmarès aussi riche que remarquable.