Remaniement ministériel: déjà d'âpres luttes sur les profils des futurs membres du gouvernement

Conseil du gouvernement, présidé par Aziz Akhannouch.

Une réunion du conseil de gouvernement, présidée par Aziz Akhannouch.. DR

Revue de presseLes leaders des partis de la coalition doivent se réunir avant la fin de ce mois de mai pour évaluer le rendement des membres du gouvernement, et pour discuter du remaniement ministériel annoncé. À la veille de ces changements, très attendus à la tête de certains départements, une âpre lutte se profile déjà, à propos des profils des candidats qui seront retenus. Une revue de presse d’Assabah.

Le 15/05/2024 à 20h16

Un quart de l’équipe gouvernementale serait ciblé par le prochain remaniement ministériel, attendu dans quelques jours, affirme Assabah de ce jeudi 16 mai, ajoutant que «les leaders des partis politiques composant la coalition gouvernementale se réuniront avant la fin de ce mois de mai pour débattre de cette question».

Cette réunion, ont expliqué des sources informées interrogées par le quotidien, sera consacrée à «l’évaluation du rendement de chaque membre du gouvernement, en vue de déterminer s’il doit quitter le navire pour céder sa place à un autre, ou s’il doit rester, tout en renforçant son département par la nomination d’un secrétaire d’État».

Cette annonce est déjà la cause d’âpres luttes, auxquelles se livrent actuellement des leaders des trois partis politiques qui composent la coalition gouvernementale.

Les interlocuteurs du quotidien expliquent ainsi que des ministres du Rassemblement national des indépendants (RNI), du Parti authenticité et modernité (PAM) et du Parti de l’Istiqlal (PI) «ont ouvert des canaux de communication pour défendre leur bilan, dans la perspective de se maintenir au gouvernement».

Dans le même ordre d’idées, indique Assabah, «des membres des trois partis politiques de la coalition gouvernementale, qui sont repartis bredouilles lors de l’installation de l’actuelle équipe gouvernementale, brandissent l’argument d’une ‘ambition légitime’ et actualisent leur curriculum vitae pour postuler à un poste de secrétaire d’État».

Certains de ces éventuels candidats du PAM et du PI pensent que le fait d’accéder aux instances exécutives de leur parti leur permettrait de renforcer leurs chances d’être proposés à un poste ministériel.

La guéguerre qui prévaut actuellement a donc conduit Nizar Baraka, secrétaire général du PI, et Fatima-Zahra Mansouri, coordinatrice nationale de la direction collégiale du secrétariat général du PAM, à réfuter toute corrélation qui pourrait être effectuée entre le fait d’accéder aux instances exécutives de ces deux partis et le fait d’être proposé à une nomination au gouvernement.

Par Mohamed Younsi
Le 15/05/2024 à 20h16