Saâd Eddine El Othmani a été surpris par le ton de la discussion sur le projet de loi portant réforme du Code pénal, toujours gelé au Parlement en raison de divergences fondamentales sur la dépénalisation de l'avortement et la décriminalisation des libertés individuelles, ainsi que sur d'autres questions.
Les députés du Parti de la Justice et du développement (PJD) ont été clairement poingtés du doigt.
Lors de la rencontre avec El Othmani, des chefs de partis de la majorité ont critiqué les «sorties médiatiques» de membres du PJD au sujet de cette réforme.
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Ils viseraient notamment l'ancien ministre de la Justice sous le gouvernement Benkirane, Mustapha Ramid, qui «s'accapare encore le droit de parler et de commenter ce projet de réforme du Code pénal comme s'il était toujours ministre de la Justice», selon les détracteurs de l'ancien ministre, actuellement en charge du département des droits de l'Homme.
Mustapha Ramid n'a pas pu être joint par Le360 pour avoir sa version sur ce sujet de grande acuité.
«Certes, il y a une continuité dans la marche du gouvernement, mais ce n'est pas à cet ancien ministre de continuer à toujours intervenir sur cette réforme», selon les mêmes sources.
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«Il y a d'abord un droit de réserve, et c'est, logiquement, l'actuel ministre de la Justice qui détient les compétences et les attributions pour parler de cette réforme. Mais il ne le fait pas, car le texte est encore au niveau de la commission parlementaire de la justice» issue de la Chambre des représentants.
