Le président du groupe parlementaire du PPS, Rachid Hamouni, a demandé la convocation de cette commission afin de débattre avec le ministre Azzeddine El Midaoui du projet de réforme de l’université alors, estime-t-il, que «la rentrée universitaire sera marquée par la spirale de la ‘réforme de la réforme’ et l’absence d’une approche participative».
La polémique est alimentée, selon les observateurs, par les réformistes de l’enseignement supérieur et certains universitaires qui ne semblent pas s’accorder sur le rôle des universités dans le développement du pays et les performances que la société est en droit d’attendre.
Dans sa lettre, dont une copie est parvenue à Le360, le député Rachid Hamouni a écrit au président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, que «les signes d’une nouvelle tension dans le secteur de l’enseignement supérieur apparaissent à l’horizon avec cette rentrée universitaire, en raison de l’opacité entourant ce que le gouvernement appelle une réforme du secteur, mais sans véritable implication des parties concernées, notamment les professeurs de l’enseignement supérieur et les étudiants».
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Et d’ajouter que «les initiatives récemment entreprises par le ministère renforcent l’impression que chaque ministre cherche à mettre en œuvre une vision personnelle et fragmentée de la réforme, ce qui nuit à son efficacité, sa cohérence et sa continuité, affaiblit le niveau d’adhésion collective et enferme le secteur dans une logique vide intitulée «la spirale de la réforme de la réforme».
Pour le député, cette commission doit se réunir «pour exercer sa mission de contrôle vis-à-vis du ministre concerné, avant que la situation ne se détériore davantage, notamment en ce qui concerne la méthodologie d’élaboration du projet de loi sur l’enseignement supérieur, caractérisée par l’absence d’une approche participative et par des contenus régressifs à plusieurs niveaux».
Il faut noter que ce projet de loi a été adopté le 28 août par le gouvernement avant de le présenter lors de la prochaine session de la Chambre des représentants où le RNI, PAM et l’Istiqlal constituent la majorité.







