À l’issue de sa réunion à Rabat hier, lundi 20 mars 2024, avec Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, et Fouzi Lekjaâ, ministre délégué chargé du Budget, à propos de la mise en œuvre de la réforme de l’école publique, Aziz Akhannouch a publié un message sur Facebook.
Dans ce post, le chef du gouvernement indique que cette réunion a permis de faire le point sur l’état d’exécution de la feuille de route 2022-2026 relative au développement du système éducatif et à la concrétisation d’une école de qualité, relaie Al Ahdath Al Maghribia de ce mercredi 20 mars 2024.
Aziz Akhannouch a aussi expliqué «qu’au cours de cette réunion, on a passé en revue les plus importantes mesures visant à accélérer l’exécution de la feuille de route de l’école publique, dans le cadre de la dynamique gouvernementale qui place l’élève au cœur du processus de réforme», et a insisté sur la nécessité d’appliquer les douze engagements de cette réforme, en priorisant les mesures à même de directement impacter la réussite scolaire des élèves.
Selon les sources d’Al Ahdath Al Maghribia, les participants à cette réunion ont étudié les importantes mesures adoptées pour la mise en œuvre effective de cette stratégie de réforme, dont le lancement de la phase pilote d’un projet d’écoles pionnières dans le cycle primaire, qui concerne 626 établissements pour l’année scolaire 2023-2024.
En tout, ce sont ainsi 322.000 élèves qui bénéficient de cet enseignement de qualité qui a permis de mobiliser et de faire volontairement participer un total de 10.700 enseignants, encadrés par 158 inspecteurs de l’Éducation nationale.
Le quotidien indique aussi que ses sources expliquent que les résultats de l’évaluation préliminaire de ce programme de soutien, qui s’appuie sur de nouvelles approches pédagogiques, démontrent une amélioration sensible des apprentissages fondamentaux pour la plupart des élèves.
Ces résultats encourageants enjoignent donc le gouvernement à procéder, dès cette année scolaire en cours, à la généralisation progressive de ces écoles pionnières dans les établissements publics du cycle primaire d’ici la rentrée scolaire 2027-2028, à raison de 2.000 établissements annuellement.
Pour financer ce programme d’appui à la feuille de route pour la réforme éducative 2022-2026, le Maroc a signé avec l’Agence française de développement (AFD), le lundi 18 mars dernier, une convention de protocole de crédit, d’un montant budgétaire totalisant 134,7 millions d’euros.
Ce financement cible tout particulièrement les établissements de l’enseignement secondaire, et se concentre aussi sur la réduction de l’abandon scolaire, de même que sur l’amélioration des compétences linguistiques, dont l’usage du français.