Les relations entre la présidente de la commune urbaine de Rabat, Asmaa Rhlalou du Rassemblement national des indépendants (RNI) et la fédération nationale des fonctionnaires de collectivités locales à Rabat, affiliée à l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM), s’acheminent vers une cohabitation.
En effet, la maire de la ville a pris l’initiative d’inviter le syndicat proche du PJD pour lancer un dialogue en ce qui concerne la mairie de la capitale.
«La première rencontre entre les deux parties a abordé les affaires des fonctionnaires de la ville en consolidant les bases du débat collectif basé sur le dialogue institutionnel responsable», relaie Assabah ce mardi 27 juin.
«L’initiative de la présidente a été jugée fructueuse», ont confié des sources syndicales au quotidien.
Dès les débuts de la rencontre, font savoir les mêmes sources syndicales, «la présidente de la commune urbaine a tenu à envoyer des messages forts, positifs et clairs afin d’ouvrir des horizons prometteurs de partenariat basé sur le dialogue et les négociations».
Au cours de cette rencontre, poursuit le quotidien, «les représentants syndicaux ont soulevé la question des indemnités pour travaux pénibles et salissants pour les employés rémunérés aux échelons les plus bas, et la nécessité de verser ces indemnités dans leur globalité sans morcellement».
De même, ils ont fait remarquer que «l’approche actuellement suivie par les services de la mairie prive certains employés de ces indemnités».
La question de la transparence dans la gestion de ce fichier a également été soulignée par les syndicalistes, qui ont demandé à la présidente de publier la liste des bénéficiaires, indiquent les mêmes sources.
La présidente de la commune s’est montrée coopératrice, ont-ils indiqué, affirmant qu’elle appliquera le décret pour élargir la base des bénéficiaires, avec une certaine souplesse dans l’application de certains critères.