A la reprise des audiences ce mardi et à l'instar de leur comportement de la veille, les 23 accusés ont voulu faire chanter la Cour, en menaçant cette fois de se retirer du procès.
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Ils exigent en effet une séance de consultations avec leurs avocats, en marge du procès.
Cette requête, inadmissible et inacceptable au regard de la loi, n'avait pour "objectif que de saboter le procès qui, de l'avis des observateurs étrangers, se déroule dans de bonnes conditions".
Les ordres de ce sabotage "ont été dictés" depuis Tindouf et Alger, dès lors que des témoignages accablants contre les mis en cause ont démontré et confirmé devant la Cour "leur implication directe dans les meurtres du camp de Gdeïm Izik", selon plusieurs avocats de la partie civile.
En effet, des témoins à charge ont confirmé que parmi les 23 accusés figurent "des auteurs des violences meurtrières au camp de Gdeim Izik".
Acculés, les accusés ont donc multiplié les provocations dans le seul but de faire avorter le procès.
Le Président a accédé à la demande des accusés en les autorisant à rencontrer leurs avocats en marge du déroulement du procès.
La satisfaction de cette requête mettra-t-elle fin aux provocations des 23 accusés? Rien n'est moins sûr.