«Nous avons décidé ne pas intervenir et de ne pas poser les cinq questions que nous avions préparées au gouvernement et qui concernaient les finances, la contrebande et les infrastructures», déclare Mohamed Chrourou, chef du groupe parlementaire du Parti authenticité et modernité (PAM). «Notre boycott est motivé par l'échec du gouvernement quant aux problèmes socio-économiques qui ont aggravé la tension dans plusieurs zones du royaume», explique-t-il.
«L’autre raison derrière notre boycott résulte de l'absence d'équilibre dans l'approche du gouvernement, qui penche plus vers le sécuritaire que vers une vision qui privilégie le règlement des problèmes socio-économiques», ajoute-t-il. Le chef du groupe du Tracteur estime que l'approche sécuritaire du gouvernement donne des arguments aux adversaires de «notre unité territoriale». Il se fait même menaçant en lançant que «ce boycott est un premier avertissement au gouvernement!»