PLF23: voici comment l’État social se met en place progressivement

Le Conseil de gouvernement du jeudi 8 septembre 2022. . DR

Revue de presseKiosque360. Malgré une situation difficile, le PLF23 maintient tous les chantiers de réformes. La santé, l’enseignement, les allocations sociales, l’emploi, les fondements de l’État social sont bien en place. Cet article est une revue de presse tirée de l’hebdomadaire La Vie éco.

Le 28/10/2022 à 22h23

Le projet de Loi de finances pour l’année 2023 est sans conteste une preuve de l’engagement du gouvernement pour parfaire la mise en place de l’État social. L’hebdomadaire La Vie éco qui relève ce constat avance plusieurs exemples dans un dossier consacré à ce sujet dans son édition du vendredi 28 octobre. Sur ces engagements en matière de réforme de la santé, de l’enseignement et de l’emploi, les trois piliers de l’État social, l’équipe Akhannouch garde le cap.

Ce qui, d’après l’hebdomadaire, n’est pas chose facile, vu le contexte dans lequel elle a été portée aux affaires. Un contexte marqué par la double crise de la pandémie du Covid et de la guerre en Ukraine auxquelles s’est ajoutée une année de sécheresse inhabituelle.

Lors de son dernier passage devant le Parlement, poursuit l’hebdomadaire, Aziz Akhannouch a déclaré: «Nous nous trouvons au sein du gouvernement, face à une équation complexe composée, d’une part, des retombées des crises et défis survenus et, d’autre part, d’un legs lourd de dossiers en suspens. Ceci ne nous fait pas pour autant perdre de vue notre boussole». Il s’agit, en fait, de trois repères: les orientations royales, les recommandations du NMD et les aspirations et les priorités des Marocains.

Ainsi, le gouvernement a trouvé les moyens pour lancer un vaste chantier de l’emploi, le programme Awrach, qui sera reconduit cette année ainsi que le programme Forsa, tout en maintenant les autres formules héritées des gouvernements précédents, comme les programme Idmaj, Taehil, Tahfiz et Auto-emploi.

En attendant que l’économie puisse retrouver sa dynamique, a notamment souligné Aziz Akhannouch repris par l’hebdomadaire, le gouvernement a ainsi lancé une nouvelle génération de programmes de l’emploi visant l’insertion dans le marché de l’emploi des personnes affectées par la pandémie et la libération des énergies et des initiatives individuelles des jeunes.

Dans le domaine de la santé, la machine est lancée. Le projet de loi-cadre est bien avancé, et une fois qu’il sera arrivé au bout du circuit législatif, le gouvernement déposera cinq autres projets de loi complétant tout l’arsenal juridique nécessaire à la réforme. En même temps, la formation des ressources humaines et la construction des hôpitaux et autres infrastructures nécessaires est également engagée. Pour ce faire, le département de la santé s’est vu accorder une rallonge budgétaire de 4,6 milliards de DH et son budget global est passé, de ce fait, à 28 milliards de DH.

En même temps, une nouvelle feuille de route pour l’enseignement est lancée simultanément avec un programme de réforme de l’enseignement supérieur et un autre programme relatif à la formation professionnelle. Rien que pour l’enseignement, le gouvernement a déjà prévu 6,5 milliards de DH de crédits supplémentaires alloués au secteur au titre de la Loi de finances 2023, ce qui porte le budget consacré à l’éducation pour l’année prochaine à environ 69 milliards de DH.

Bien sûr, l’Exécutif compte poursuivre la mise en œuvre du chantier de la généralisation de la protection sociale et le renforcement du rôle de l’État dans la réduction des disparités sociales. La généralisation de l’AMO sera ainsi achevée à la fin de cette année alors que le programme des aides directes et les allocations familiales sera mis en place d’ici la fin de l’année prochaine.

Par Amyne Asmlal
Le 28/10/2022 à 22h23