A moins d’un mois de la fin de la session parlementaire d’automne, les projets de loi modifiant les lois électorales n’ont pas encore été déposés au Parlement, ni discutés lors des Conseils de gouvernement ou des Conseils de ministres.
Dans sa livraison du 27 janvier, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia soutient que ces projets de loi tant attendus, après la fin des consultations menées par le ministère de l’Intérieur avec les partis politiques, devraient être adoptés lors d’une session extraordinaire. Selon une source dirigeante partisane, le report des élections prévues en 2021 est exclu.
Le gouvernement serait ainsi prêt à discuter ces projets de lois électorales dans quelques semaines, quand la vaste campagne de vaccination sera à un stade avancé. Toujours est-il que les préparations en coulisses présagent, selon la même source, l’organisation du scrutin en milieu d’année, au mois de juillet au plus tard, et durera jusqu’au mois d’octobre de la même année. Ce délai s’explique, selon le quotidien, par le fait que 2021 est l'année électorale par excellence. Pour rappel, cette année verra l’organisation des élections communales, régionales, législatives et des Chambres professionnelles.
D’après les sources d’Al Ahdath Al Maghribia, le ministère de l’Intérieur est confronté à une autre problématique, outre la préparation des projets de lois électorales et leur soumission au Parlement, au Conseil de gouvernement et au Conseil des ministres: les campagnes de sensibilisation relatives au vote. Pour les sources du quotidien, il s'agit de relever le défi de voir les électeurs voter, le même jour, pour les conseils communaux et régionaux, ainsi que pour leurs représentants au Parlement.
Le consensus entre les partis politiques autour des projets de lois électorales devrait faciliter la tâche au ministère de l’Intérieur, d’autant que les formations politiques représentées au Parlement ont accordé leurs violons sur plusieurs propositions, notamment celles relatives aux listes des femmes et des jeunes, ainsi que celle relative à l’organisation des différents scrutins le même jour.
Le quotidien rappelle, par ailleurs, que le principal point de discorde entre les différents partis politiques demeure celui lié au quotient électoral. Si la majorité des partis politiques appellent à calculer ce quotient sur la base des inscrits sur les listes électorales, le parti de la Justice et du développement (PJD) défend bec et ongles le statu quo, soit le calcul sur la base des voix valides.