Parlement: Une commission rien que pour Jettou

Driss Jettou, premier président de la Cour des comptes

Driss Jettou, premier président de la Cour des comptes . DR

Revue de presseKiosque360. La commission de contrôle des dépenses publiques entamera bientôt ses travaux. Ils seront notamment axés sur les rapports de la Cour des comptes que préside Driss Jettou.

Le 13/05/2014 à 00h01

La commission parlementaire de contrôle des dépenses publiques, neuvième commission permanente créée en début de cette session du printemps, démarrera prochainement ses travaux. Selon le quotidien Assabah, dans sa livraison de ce mardi 13 mai, cette commission réunit, dès ce mardi, son bureau pour arrêter son ordre du jour. Selon des sources parlementaires, cette commission, que préside le député PJDiste Driss Skalli Adaoui, sera dédiée en grande partie à éplucher les rapports de la Cour des comptes. Que ce soit pour les rapports annuels ou les rapports thématiques que produisent les magistrats de Driss Jettou. Justement, écrit Assabah, le rapport sur la Caisse de compensation sera au menu de la première réunion de cette commission composée de 43 élus comme le stipule le règlement intérieur, amendé, du Parlement.

Renforcer le contrôle parlementaire

Il faut toutefois préciser, écrit Assabah, que le travail de cette nouvelle commission, qui a fait l’objet d’un avis du Conseil constitutionnel, ne doit nullement se chevaucher avec l’action des huit autres commissions qui garderont leurs rôles respectifs de suivi de l’action et de l’évaluation de l’action gouvernementale. Son action n’entravera surtout en rien la mise en place de commissions d’enquête parlementaires chaque fois que nécessaire et selon les dispositions réglementaires.

Selon le règlement intérieur de la première Chambre, cette nouvelle commission aura la charge de suivre et d'évaluer les dépenses publiques, comprenez les dépenses des départements ministériels, mais aussi celles des entreprises publiques. Elle aura en plus toute la latitude d’examiner toutes les législations relatives à l’instauration de la bonne gouvernance et de la reddition des comptes. Par la suite, cette commission, dont la présidence avait suscité la convoitise de l’Istiqlal et de l’USFP avant de tomber dans l’escarcelle du PJD, aura à démontrer qu’il ne s’agit pas uniquement d’une commission de plus, créée juste pour la forme. Ou pour gonfler les instances d’un Parlement déjà taxé de tous les maux.

Par Fatima Moho
Le 13/05/2014 à 00h01