L’ouverture de la session parlementaire du printemps, le 12 avril prochain, coïncide avec le renouvellement des instances de la première Chambre. Et si la présidence de la Chambre est pour ainsi dire hors compétition, il n’en est pas de même pour les autres postes.
Au sein des groupes et groupements parlementaires des partis représentés à la Chambre, c’est la bataille pour décrocher les postes à pourvoir. C’est le cas justement de l’Istiqlal, parti au sein duquel les courants guerroient pour placer les leurs.
C’est du moins ce que rapporte le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 30 et 31 mars, qui insinue que l’issue des luttes déterminera le nom de ceux que le parti proposera pour occuper des postes au bureau de la première Chambre. Il s’agit, précisons-le, de trois postes, le 2e vice-président, un questeur et un conseiller en plus de la présidence de la commission des secteurs productifs.
Le parti doit également trancher la question de la direction de son groupe parlementaire, après le retrait de Noureddine Moudiane, estime le quotidien. Là encore, en principe, les députés éliront un nouveau chef de groupe. Pour l’heure, il semble que le député d’Oujda, Omar Hejira, soit pressenti pour assumer cette responsabilité.
D’après Assabah, la syndicaliste et présidente de l’organisation des femmes du parti, Khadija Ezzoumi, est également dans la course et ses chances pour décrocher le poste ne sont pas négligeables. Quant à Madiha Khyir, rapporteur de la commission des Finances, présentée par le quotidien comme l’une des députées istiqlaliennes les plus dynamiques, elle est pressentie pour occuper un poste dans le nouveau bureau de la Chambre.
Pour les autres formations, le quotidien affirme que le secrétaire général du MP a tranché pour le poste de chef du groupe. C’est Driss Sentissi qui rempile dans cette fonction. C’est le cas également du RNI où les députés ont décidé de renouveler leur confiance à Mohamed Gheyat qui continuera à diriger le plus grand groupe parlementaire à la première Chambre.
Au PAM, c’est le mutisme total, souligne le quotidien. On ne sait pas encore ce que dira la nouvelle direction collégiale du parti sur ce sujet. Du coup, personne ne sait si l’actuel chef du groupe parlementaire, Ahmed Touizi, sera reconduit où si c’est un autre député qui assumera cette charge, quoique l’on attribue à la coordinatrice de la direction collégiale la volonté de le maintenir.
Pour le reste, c’est le nom du président de l’arrondissement Yaakoub El Mansour, à Rabat, Abdelfattah Aouni, qui circule pour le poste de questeur au bureau de la Chambre, alors que le président de la commission de l’intérieur sera invité à rendre le tablier. S’agissant des autres formations, tout porte à croire que les titulaires de postes à responsabilité seront reconduits.