Une délégation de la Chambre des conseillers, composée de trois questeurs, Abdelilah Hifdi (membre du groupe CGEM), Mohamed Salem Benmasoud (UGTM), Miloud Maassid (UMT), effectue actuellement une visite de travail à Paris, dans le cadre du jumelage institutionnel d’appui entre le Maroc et l’Union européenne.
La mission des conseillers marocains a été ponctuée de rencontres avec leurs homologues français, questeurs et autres sénateurs, dont Christian Cambon, président du groupe d’amitié France-Maroc au Sénat (également président de la commission des affaires étrangères), et Roger Karoutchi, premier vice-président de la Chambre haute.
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«J’ai le plaisir de saluer la présence, dans la tribune d’honneur, de trois questeurs de la Chambre des conseillers du Royaume du Maroc… La visite de nos collègues questeurs et le jumelage en cours entre nos deux assemblées sont le reflet du partenariat qui nous unit et de l’importance, j’y insiste, des relations d’amitié entre la France et le Maroc… Permettez-moi de souhaiter aux trois questeurs de la Chambre des conseillers du Maroc, la plus cordiale bienvenue au Sénat de la République française», a affirmé, sous les applaudissements, le président du Sénat, Gérard Larcher.
«Salutation solennelle des Questeurs du Sénat marocain par Gérard Larcher en séance. Au moment où la relation franco marocaine va mal, le Sénat français veut sauvegarder cette relation ancienne, solide et utile à la Paix», a ainsi réagi Christian Cambon, dans un message publié sur Twitter.
«Le Sénat de la République française souhaite la bienvenue aux questeurs de la Chambre des conseillers du Royaume du Maroc. Des applaudissements nourris et un message fort d'amitié», a écrit sur Twitter Arnaud Pescheux, ministre conseiller de l’ambassade de France au Maroc (il a été nommé à ce poste en août dernier).
«La présence de la délégation marocaine a été très appréciée par les sénateurs», témoigne Abdelilah Hifdi, membre du groupe CGEM à la Chambre des conseillers, contacté par Le360. Ce dernier affirme avoir mis en avant, lors de ces rencontres à Paris, le rôle de la diplomatie parlementaire qui, insiste-t-il, «ne sert pas uniquement à approfondir et enrichir les relations bilatérales, mais aussi à préserver celles-ci des aléas et tensions qui peuvent survenir entre les exécutifs des deux pays».