Ouverture des points de passage de Sebta et Melillia: le suspense reste entier

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Revue de presseKiosque360. Le ministre de l’Intérieur espagnol, Fernando Grande-Marlaska, n’a fait qu’entretenir le suspense en déclarant que la réouverture des postes-frontières des présides occupés aura lieu prochainement. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 26/04/2022 à 22h32

Le ministre de l’Intérieur espagnol, Fernando Grande-Marlaska, a rendu hommage au rôle important joué par le Maroc dans la lutte contre l’immigration clandestine en tant que pays de transit vers l’Europe.

Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du mercredi 27 avril, que le ministre a donné de nouveaux éléments concernant la réouverture des postes-frontières de Sebta et Mellilia occupés. Mais le responsable espagnol a délibérément évité de donner une date précise malgré l’insistance des journalistes qui la considèrent comme imminente.

Fernando Grande-Marlaska qui donnait une conférence de presse, lundi 25 avril, s’est contenté d’indiquer que les postes frontaliers des présides occupés rouvriront bientôt, après plus de deux ans de fermeture due à la crise sanitaire du Covid-19. Il a toutefois présenté de nouveaux éléments sur la gestion future des deux postes-frontières comme la création d’un groupe de travail chargé de trouver les solutions adéquates. Le ministre a ainsi souligné que la «réouverture se fera d’une façon progressive conformément aux critères, garantissant la santé et la sécurité de tous les citoyens, convenus d’un commun accord entre le Maroc et l’Espagne».

Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte que la réouverture des postes-frontières revêt une grande importance aussi bien pour les Marocains et que pour les Espagnols ainsi que les nationaux résidant dans les deux présides occupés. Ces derniers ont des liens de parenté avec des milliers de familles vivant dans les villes de Tétouan, Fnideq, Nador et les environs. Autant dire qu’ils attendent que les choses reviennent à la normale pour pouvoir rendre visite à leurs proches. Il existe aussi des milliers de Marocains qui travaillent de l’autre côté de la frontière fictive.

Certains ont été bloqués pendant la pandémie tandis que d’autres ont pu quitter les deux villes occupées avant la fermeture ou pendant le rapatriement exceptionnel organisé par les autorités marocaines. Certaines sources affirment qu’ils sont plus de 3.000 ouvriers et ouvrières mais les autorités estiment qu’elles ne prendront en compte dans leur recensement que les personnes qui détiennent des documents attestant qu’ils travaillent et disposent de cartes de transit.

Par Hassan Benadad
Le 26/04/2022 à 22h32