«Contrairement aux informations relayées sur les réseaux sociaux et laissant entendre que les autorités judiciaires allemandes auraient décidé de l’acquittement de l’ancien président du Raja de Casablanca, des faits ont bel et bien été retenus contre Mohamed Boudrika», affirment des sources concordantes interrogées par Al Akhbar pour son édition de ce jeudi 22 août 2024. Ces sources expliquent que «le mis en cause est toujours entre les mains de la justice allemande».
Selon le quotidien, Mohamed «Boudrika est toujours en détention sur ordre du parquet général de Hambourg en Allemagne, sous un mandat d’extradition».
Les interlocuteurs d’Al Akhbar expliquent que «le retard accusé dans le processus d’extradition du mis en cause vers le Maroc serait dû à la demande de son avocat allemand, qui a demandé un délai aux autorités judiciaires allemandes, afin d’apporter des documents et de déposer des requêtes devant la justice de Hambourg».
Selon les mêmes sources, «l’avocat allemand de Mohamed Boudrika a déposé des désistements relatifs à des chèques sans provision que son client avait auparavant émis, pour obtenir l’abandon des poursuites pour ces faits».
Ces interlocuteurs précisent que «l’avocat allemand n’a pas réussi à convaincre la justice compétente allemande, et à apporter des documents et des preuves afin que les poursuites enclenchées à l’encontre son client dans d’autres affaires relatives à de lourds dossiers soient abandonnées. Celles-ci seraient à l’origine de son arrestation à l’aéroport de Hambourg, en juillet dernier».
Malgré la rareté des informations, due au mutisme des autorités compétentes des deux pays qui n’ont à aucun moment communiqué à ce propos, les interlocuteurs d’Al Akhbar indiquent que «l’ancien président du Raja de Casablanca, Mohamed Boudrika, et ses avocats sont entrés dans une course contre la montre en vue de trouver des solutions et de retarder son processus d’extradition vers le Maroc».
Mohamed Boudrika, rappelle le quotidien, «a été arrêté par les autorités allemandes à l’aéroport de Hambourg sur la base d’un mandat d’arrêt international émis par les autorités compétentes marocaines».