La cérémonie d’ouverture de ce cycle a été présidée, ce mardi 30 avril 2024, par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita et l’ambassadeur Bankole Adeoye, commissaire aux Affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine (UA).
Avant ce lancement, Nasser Bourita et Bankole Adeoye se sont longuement entretenus de la coopération entre le Maroc et l’UA. Le cycle de formation des observateurs électoraux s’inscrit, selon un communiqué officiel, dans le cadre de l’engagement du Royaume du Maroc, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le roi Mohammed VI, «pour atteindre les objectifs de la consolidation de la gouvernance et de la pratique démocratiques en Afrique», en vue «d’un continent stable, pacifique et prospère».
Cet engagement marocain répond aussi aux appels de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, tenue en février 2024, afin de renforcer, toujours selon la même source, les capacités africaines pour l’amélioration de l’observation des élections.
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Le communiqué note que cette troisième édition -qui se tient dans un contexte spécifique marqué par plusieurs échéances électorales en Afrique- «consacre la réussite des précédentes sessions, tenues à Rabat en 2022 et 2023». Elle fait partie intégrante du partenariat solide engagé entre le Royaume du Maroc et l’Union africaine pour promouvoir la gouvernance politique en Afrique, a-t-on indiqué avant de souligner que le Maroc est «le premier pays africain formateur des observateurs des élections en Afrique».
Avec cette troisième édition, les cycles de formation ont bénéficié à «155 observateurs africains, permettant de développer une base de données à l’échelle du continent». Dans «l’objectif de répondre, a-t-on ajouté, aux besoins croissants des missions d’observation électorale en personnel formé aux standards internationaux et continentaux, ce troisième cycle de formation sera marqué par une augmentation notable du nombre de participants, passant de 60 à 81 bénéficiaires, et par une meilleure représentativité des pays africains, passant de 29 à 45 nationalités, issues des cinq régions du continent».