La Journée nationale du migrant, célébrée le dimanche 10 août au niveau des préfectures et provinces des différentes régions du pays, a été axée cette année sur la communication. Il s’agit de souligner l’important rôle que joue la diaspora marocaine dans le développement scientifique, culturel, social, sportif et économique du pays, dans la défense des intérêts du pays, dans son rayonnement à l’international et dans le renforcement des liens avec la mère patrie.
Cette Journée a également permis à certains MRE de soulever directement leurs problèmes et obstacles liés à des circuits d’investissements dans leur ville natale, explique le quotidien Assabah dans son édition du mardi 12 août. Et de souligner «les importants transferts de fonds effectués par les MRE et qui ont oscillé, avant la période du Covid, entre 21 et 19 milliards de dirhams, alimentant les caisses de l’État et ses sources de devises, jouant ainsi un rôle clé dans le soutien économique du pays».
Abordant les problèmes administratifs et leurs circuits qui entravent les investissements de certains MRE, le quotidien fait remarquer que cette bureaucratie, conjuguée à d’autres pratiques, aurait poussé certains jeunes MRE à opter pour l’installation définitive dans les pays d’accueil, en investissant leur fortune et en déployant leurs efforts pour servir ces pays. Ce que le gouvernement a compris, en fin de compte, en réagissant par la mise en place d’initiatives ciblant le renforcement des liens entre les MRE et leur patrie et la conclusion de véritables conventions pour tirer profit des compétences marocaines de l’étranger.
Dans ce sens, le quotidien rappelle les journées portes ouvertes organisées par le ministère de l’Aménagement du Territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville et «le programme FINCOME, qui est une action gouvernementale visant à faire contribuer les Compétences Marocaines du Monde (CMDM) au processus de développement du Maroc».








