Un mois après la décision de la France de réduire les visas, une mesure "pleinement assumée” par l’exécutif français bien qu’elle ait donné lieu à "une escalade diplomatique", "les discussions se poursuivent avec les autorités du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie", a déclaré Gabriel Attal.
Si "les choses bougent avec la Tunisie, puisque ce pays a produit plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines de laissez-passer consulaires qui ont permis d’effectuer des reconduites à la frontière de leurs ressortissants", que la France ne souhaite pas garder sur son territoire, en revanche, "avec le Maroc et l’Algérie, les échanges sont plus compliqués", a reconnu le porte-parole de l’exécutif français.
"Il est vrai que les choses restent à ce stade très difficiles avec l’Algérie et le Maroc, mais les discussions se poursuivent", a-t-il dit.
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Le porte-parole a annoncé, dans ce contexte, qu’"il y aura de nouvelles réunions, les jours qui viennent, entre les ministres (français) concernés et leurs homologues (marocains et algériens), y compris avec le Premier ministre (Jean Castex)".
Pour rappel, la France a décidé de diviser par deux le nombre de visas délivrés au Maroc et à l'Algérie, et de 30% à la Tunisie, en prenant 2020 comme année de référence.
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