Mohamed Sajid prépare le prochain congrès national de l’UC

Ex-maire de Casablanca, Mohamed Sajid est désormais aussi l'ex-secrétaire général de l'Union constitutionnelle. Son successur, Mohamed Joudar, a été élu au cours du sixième congrès du parti, à Rabat, le 1er octobre 2022. 

Ex-maire de Casablanca, Mohamed Sajid est désormais aussi l'ex-secrétaire général de l'Union constitutionnelle. Son successur, Mohamed Joudar, a été élu au cours du sixième congrès du parti, à Rabat, le 1er octobre 2022.  . DR

Revue de presseKiosque360. Le bureau politique de l’UC a créé une commission dirigée par le secrétaire général Mohamed Sajid pour préparer le congrès national du parti. Un forum qui sera consacré à la restructuration des organes du parti et à la redéfinition de sa feuille de route. Cet article est une revue de presse du quotidien Assabah.

Le 12/11/2021 à 19h36

Le secrétaire général de l’UC Mohamed Sajid a annoncé, lors d’une réunion du bureau politique tenue jeudi dernier, la création d’une commission chargée de définir la feuille de route du parti et de renouveler ses organes en prévision du prochain congrès national. Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du week-end du 13 au 14 novembre, que la direction du parti a décidé d’harmoniser les missions de la commission administrative et du conseil national afin de remédier aux dysfonctionnements qui ont entravé leur travail.

Une situation devenue encore plus complexe après plusieurs années de polarisation qui ont entraîné la formation de courants opposés à l’hibernation du parti et à son absence sur la scène politique depuis que Sajid en a pris les rênes. Un membre du parti, qui a préféré garder l’anonymat, déclare que le conseil national, composé de plus de 1.000 membres, n’a tenu aucune session depuis son élection lors du congrès de 2015. Or, il est nécessaire, poursuit la même source, d’actualiser les listes et les données, sachant que plusieurs membres du conseil ont démissionné ou rejoint d’autres partis politiques.

Le quotidien Assabah rapporte que la décision du bureau politique d’organiser le congrès national survient après l’expulsion de plusieurs opposants qui se sont soulevés contre le patron de l’UC et ont tenté de tirer le tapis sous ses pieds. Parmi ces opposants, on trouve le leader le plus controversé du parti, en l’occurrence Driss Radi, qui a été accusé de comportements graves et irresponsables qui ont beaucoup nui à l’image de l’UC. 

Interrogé sur la manière avec laquelle le parti a été dirigé en l’absence du conseil national, un dirigeant affirme que la commission administrative, composée de 155 membres, a toujours participé à la prise de décision en bonne entente avec le bureau politique. Ils ont ainsi, poursuit-il, supervisé de concert la participation aux dernières élections où l’UC a pu décrocher 18 sièges à la Chambre des représentants. 

Par ailleurs, le bureau politique s’est félicité du succès de la journée d’étude consacrée à la discussion du projet de loi de Finances. La direction du parti a, en outre, précisé que son groupe parlementaire avait décidé d’adopter une position de soutien critique vis-à-vis du gouvernement dirigé par Aziz Akhannouch.

Par Hassan Benadad
Le 12/11/2021 à 19h36