Maroc-Algérie: la main tendue du Maroc à l’Algérie est une «main de fer dans un gant de velours»

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Revue de presseKiosque360. Le Maroc demeure dans une position forte et confortable et tend la main à l’Algérie en vue de mettre un terme à la rupture de leurs relations. Cette main tendue est une «main de fer dans un gant de velours», souligne l’écrivain Abdessamad Belkbir dans un entretien à l’hebdomadaire Al Ayyam, dont est tirée cette revue de presse.

Le 18/11/2022 à 20h46

La politique de la main tendue pour apaiser les relations algéro-marocaines met le Maroc dans une position forte et confortable et prend à témoin toute la communauté internationale. «Cette approche a toujours été de mise à Rabat dans ses relations avec le voisin de l’Est», affirme l’écrivain Abdessamad Belkbir dans un entretien à l’hebdomadaire Al Ayyam.

«Le défunt roi Hassan II avait refusé de mettre en application le droit de traquer l’ennemi d’où il débarquait» pour poursuivre les éléments du Polisario jusqu’aux camps de Tindouf, rappelle l’écrivain avant de rappeler qu’Hassan II avait agi de la sorte afin d’éviter une guerre aux conséquences désastreuses avec les voisins algériens. La même attitude était de mise chaque fois que les autorités algériennes tentaient de faire des provocations sur les frontières de l’Oriental.

L’auteur indique aussi que le Maroc demeure dans une position forte et son positionnement continental se renforce au fur et à mesure que se développent les événements. Dans son discours à la nation, à l’occasion de l’anniversaire de la Marche verte, le roi Mohammed VI a souligné que l’affaire du Sahara est terminée, en annonçant la concrétisation du projet Gazoduc Nigeria.

Autant dire que la vision stratégique du royaume conforte son positionnement. Dans ce sillage, précise l’écrivain, la dimension continentale du projet de Gazoduc Nigeria-Maroc et les annonces de son financement par la banque africaine de développement (BAD), la banque européenne de développement (BED) et des pays du Golfe confirment cette vision stratégique du Maroc.

Dans ce cadre, poursuit Abdessamad Belkbir, «le Maroc serait convaincu de la nécessité de coopérer avec l’Algérie en tant que voisin incontournable et sans lequel l’Union du Maghreb arabe (UMA) ne pourrait être bâtie».

Par Mohamed Younsi
Le 18/11/2022 à 20h46