Le régime sud-africain fait feu de tout bois pour tenter de contrer les intérêts suprêmes du Maroc, à leur tête l’intégrité territoriale du Royaume. Dernier acte de cette étonnante hystérie antimarocaine: l'équipe sud-africaine de Futsal déclare forfait pour la Coupe d’Afrique des Nations, prévue du 28 janvier au 7 février 2020 à Laâyoune!
Motif invoqué à ce forfait: «le Maroc persiste à organiser le tournoi à Laâyoune, qui se situe dans le Sahara occidental occupé»!
Sur les 54 pays d’Afrique, Pretoria, -avec Alger (bien évidemment!)-, est la seule à avoir déclaré forfait pour cette compétition continentale sportive. Un forfait aux accents bassement politiciens et qui n’est pas sans rappeler les pratiques de la pourtant défunte époque de la Guerre froide, quand la participation à des compétitions, sportives ou cuturelles, était décidée dans l’état-major des partis uniques et iniques!
Par cette «initiative» en déphasage avec l'époque actuelle, Pretoria apporte la preuve par quatre qu’elle n’est encore pas près de sortir du discours tiers-mondiste fossilisé. Elle s’auto-bannit elle-même du concert des Nations africaines, pour ne pas parler du monde entier, abstraction faite de quelques dictatures qui continuent, par-ci par-là, de considérer, contre l’avis même de l’Organisation des Nations unies!, que «le Sahara est occupé» par le Maroc!
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Pourquoi Pretoria continue-t-elle alors à se ranger aux côtés de régimes militaires et s’acharner à contrer l’intégrité territoriale du Maroc, au profit d’une entité cartonoonienne nommée «rasd»?
Rien ne semble justifier l’attitude hostile du pays arc-en-ciel, vraiment rien. À part cette inquiétante amnésie qui continue d’affecter les dirigeants de l’inamovible parti au pouvoir, l’ANC, qui montre, jour après jour, des signes de curieux troubles de mémoire.
Il est difficile d’imaginer comment ces dirigeants sud-africains continuent d’insulter l’histoire en continuant d’oublier, ou de feindre d’oublier, le rôle crucial joué par le Maroc dans la libération de leur pays.
Les faits sont pourtant vivaces. Et ce n’est surtout pas le leader historique de l’ANC, feu Nelson Mandela, qui dira le contraire (voir vidéo ci-contre).
Comme l’a reconnu feu Mandela lui-même, la première livraison d’armes aux combattants de l’ANC a été marocaine. Aussi loin que puisse remonter notre mémoire, ce fut en 1962. Nelson Mandela avait alors séjourné quelques mois au royaume. À la faveur d’une médiation menée par le Docteur Abdelkrim El Khatib (fondateur du Parti de la Justice et du Développement, PJD), feu Hassan II ordonna alors de remettre de l’argent, de livrer et d’acheminer des armes et des munitions aux combattants de l’ANC, alors aux prises avec le régime de l’Apartheid.
Un acte décisif pour la libération du peuple sud-africain frère, mais que les très ingrats maîtres de Pretoria ne veulent pas voir de cet oeil.
Minable!