Le président du gouvernement de Sebta, Juan Vivas (PP), a «évalué positivement», vendredi, «la nouvelle étape qui s'ouvre dans les relations avec le Maroc pour garantir la stabilité, la souveraineté, l'intégrité territoriale et la prospérité de nos deux pays».Le chef de l'exécutif de la ville a transmis cet avis au ministre des Affaires étrangères et de l'Union européenne, José Manuel Albares, «lors d’une conversation téléphonique», a précisé le gouvernement de la ville dans un communiqué.
De son côté, le président de la ville de Melilia, Eduardo de Castro (groupe mixte), a soutenu la décision du président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, concernant les relations avec le Maroc car «la fin d'une crise est toujours une bonne nouvelle».
Dans un message audio envoyé aux médias, Eduardo de Castro, qui gouverne en coalition avec le PSOE et CPM (Coalition pour Melilia), a souligné que «récupérer les relations entre l'Espagne et le Maroc, c'est rétablir des liens fraternels de bon voisinage».
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De Castro a confirmé avoir reçu vendredi après-midi un appel du ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, l'informant de la décision prise par le président du gouvernement «d'entamer une nouvelle relation entre l'Espagne et le Maroc basée sur le respect mutuel, sur le respect des accords, sur l'absence d'actions unilatérales et sur la transparence et la communication permanente».
Dans ce sens, il a montré sa satisfaction de clore «une crise qui nous étouffe depuis la fermeture des douanes commerciales depuis 2018», avec des conséquences non seulement économiques, mais aussi sociales, qui ont fait qu'il y a eu des familles «qui ont été séparées» depuis la fermeture de la frontière le 13 mars 2020 avec le début de la crise sanitaire.
«La frontière de Tarajal, seul point de transit pour les piétons et les véhicules entre Sebta et le Maroc depuis près de vingt ans, est fermée depuis les premières heures du 13 mars 2020», rapporte l’agence «Europa Press».
Depuis lors, l'Espagne et le Maroc n'ont ouvert des «couloirs humanitaires» qu'en septembre et en mai de la même année pour faciliter le retour au Maroc de 368 ressortissants du pays voisin, précise la même source.