Les mensonges avec lesquels l’Algérie et son Polisario ont régulièrement tenté d’abreuver l’ONU en vue de tromper la communauté internationale ont toujours fini par être dévoilés au grand jour. Ce sont d’abord des rapports concordants émanant des autorités américaines, françaises et espagnoles qui ont dévoilé des mensonges qui leur ont été distillés sous le sceau du secret, alors que d’autres mensonges ont été démentis par la réalité sur le terrain au Sahara marocain.
Il en sera de même à nouveau pour le contenu mensonger de la récente lettre envoyé par la junte algérienne, et attribuée au Polisario, au SG de l’ONU, en réaction à la nouvelle visite de Staffan de Mistura, envoyé personnel d’Antonio Guterres, entamée lundi dernier à partir du Maroc.
Quelques heures après l’arrivée de l’émissaire onusien à Laâyoune, rapporte le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribiya dans son édition du mercredi 6 septembre 2023, l’Algérie et le Polisario, dans une lettre dont le contenu a été tourné en dérision par le média espagnol «Europa press», ont exigé de l’ONU de «prendre ses responsabilités» en vue de «protéger les Sahraouis» face à ce qu’ils appellent «la répression policière à l’encontre des défenseurs des droits de l’Homme et leurs familles» suite aux manifestations organisées dans la ville marocaine de laâyoune à l’occasion de la visite de Staffan de Mistura au Sahara. Le monde à l’envers en somme.
En réalité, écrit Al Ahdath, les caporaux algériens et le Polisario, pris de court par l’arrivée surprise de l’envoyé onusien à Laâyoune, ont vainement tenté de faire bouger la poignée de séparatistes qui se trouvent au Sahara marocain, en vue de manifester tout en enregistrant des vidéos qui peuvent être traficotées par la suite et servir ainsi d’outils de propagande. Résultat des courses, comme l’a montré la télévision publique algérienne ce mardi soir: sept femmes, menées par Sultana Khaya, ont défilé dans une venelle déserte de Laâyoune, devant le domicile de la séparatiste.
Un hashtag allant dans le même sens propagandiste a totalement fait chou blanc au grand dam de ses commanditaires d’Alger et Rabouni, qui avaient confié à un organisme du nom d’«Equipe Média» l’enregistrement d’images imaginaires de ce qui pourrait être présenté comme «une descente de l’armée dans les rues de Laâyoune, au vu de l’envoyé spécial du SG de l’ONU». Rien que ça !
Tout cela, c’est pour que le duo Algérie-Polisario en arrive à exiger de nouveau, dans sa lettre, ce que le Maroc et la communauté internationale ont toujours refusé: la déviation de la MINURSO, mission onusienne chargée de veiller au respect du cessez-le-feu au Sahara, vers un organe de contrôle de prétendues violations des droits de l’Homme au Sahara.
Pour Al Ahdath, Staffan de Mistura, qui présentera dans quelques semaines un rapport au SG de l’ONU, qui le transmettra à son tour au Conseil de sécurité de l’ONU, démentira de lui-même ces nouvelles allégations contenues dans la lettre du Polisario. Sa visite à Laâyoune s’est en tout cas déroulée dans le calme et lui a permis de rencontrer et discuter posément avec les autorités administratives, les élus, les chioukhs des tribus sahraouies ainsi que les membres de la société civile actifs dans les villes du Sahara marocain.