Le magazine américain Foreign Policy rapporte, dans une édition récente, que sans le soutien logistique fourni par les Forces armées royales marocaines (FAR), Washington n’aurait pas pu réussir les manœuvres militaires du Flintlock 2020 qui se déroulent en Mauritanie depuis le 17 février.
Des sources militaires ont révélé au magazine que les Etats-Unis n’ont envoyé en Mauritanie qu’un seul avion C-130 en raison de la concentration des efforts de l’armée américaine sur le conflit iranien. Du coup, ajoute la même source, si le Maroc n’avait pas mobilisé des avions supplémentaires (C-130), les Etats-Unis n’auraient peut-être pas lancé la version actuelle de l’exercice Flintlock. Encore faut-il préciser que le seul avion américain qui a participé à ces manœuvres est tombé en panne dès le deuxième jour de l’opération, immobilisant ainsi des officiers américains et étrangers pendant quatre jours au Sénégal.
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du vendredi 28 février, qu’une unité des Forces spéciales marocaines ainsi que des parachutistes de la deuxième brigade d’infanterie parachutiste participent à ces exercices qui ont été lancés à partir de la ville d’Atar. Ces manœuvres militaires annuelles, ont débuté le 17 février en présence de 1.600 soldats de pays africains et occidentaux, doivent s’achever vendredi prochain. Les unités marocaines ont effectué des exercices théoriques et pratiques relatifs aux premières interventions médicales pour secourir les blessés. Les soldats marocains ont, en outre, procédé à des opérations d’intervention dans les zones urbaines ainsi qu’à des exercises de tirs réservés aux membres de la deuxième division d’infanterie parachutiste.
Par ailleurs, les forces spéciales mauritaniennes ont effectué des exercices militaires sous la supervision de leurs homologues marocaines. Le compte Twitter de «Africom» rapporte que ces opérations se déroulent dans trois régions mauritaniennes dont les reliefs permettent de simuler les mouvements des armées face aux organisations terroristes et aux réseaux de la criminalité organisée.