«Nous exprimons notre déception à l’encontre des pratiques, des déclarations et des menaces émanant de “ce secrétaire général” dont le comportement a lourdement réduit la popularité du parti», ont écrit ces fondateurs dans un communiqué signé par Hassan Benaddi, Mohamed Cheikh Biadillah, Hakim Benchamas, tous anciens secrétaires généraux du PAM, et Fath Dahbi, ex-coordinateur général du parti. Ils ont ainsi dénoncé la manière dont le ministre de la Justice a géré la polémique qui a entouré l’annonce des résultats du concours d’aptitude à la profession d’avocat et les autres questions qui ont suivi.
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Les quatre fondateurs du PAM, et pas des moindres, ont exprimé, en outre, leur «ferme refus de ces pratiques», car elles représentent, selon eux, «une grave déviation vis-à-vis du projet constitutionnel du parti». Ils appellent, «dans le respect le plus total, toutes les institutions du parti, les dirigeants, les militants, les élus locaux à accomplir leur devoir avec fermeté et rigueur, à remettre leur parti à sa juste place et à œuvrer en faveur de l’intérêt du pays et l’intérêt du peuple».
Ces anciens responsables du PAM n’ont toutefois pas réclamé la démission d’Abdellatif Ouahbi ni de son poste de secrétaire général ni de son poste de ministre de la Justice.