Les dattes israéliennes indésirables à Erfoud

DR

Revue de presseKiosque360. Le 9e Salon international des dattes à Erfoud (Sidattes) a été, dès son lancement officiel, le théâtre de plusieurs mouvements de protestation contre la présence d’une entreprise israélienne à cet évènement. Explications.

Le 29/10/2018 à 19h26

La mobilisation des militants de l’Observatoire marocain contre la normalisation avec Israël, soutenus par d’autres activistes des ONG internationales, contre la présence d’une entreprise israélienne au 9e Salon international des dattes à Erfoud (Sidattes), a été concluante.

Selon le quotidien Akhbar Al Yaoum, qui se penche sur ce sujet dans son édition de ce mardi 30 octobre, les organisateurs de l’édition de cette année de ce salon international ont répondu à l’appel du tissu associatif sur place par la fermeture du stand de l’entreprise israélienne.

A ce propos, les sources du quotidien expliquent que les sit-in organisés dans l’enceinte du salon et dans ses parages, depuis le deuxième jour de l’ouverture, et les appels au boycott, ont poussé les organisateurs et les représentants de l’entreprise ciblée à réagir par l’annonce de la fermeture du stand exposant les dattes israéliennes.

Dans un communiqué rendu public à cette occasion, poursuit le quotidien, l’observatoire contre la normalisation avec Israël a vigoureusement protesté contre la participation de l’entreprise israélienne à ce salon international, qui est organisé sur un espace de 40.000 M2 dans le sud du Maroc. Et de dénoncer le phénomène de l’envahissement de la région par les produits et les équipements israéliens notamment dans le domaine de l’Agriculture.

Les militants de l’Observatoire marocain contre la normalisation avec Israël ont également saisi le ministre d’Etat chargé des droits de l’Homme contre l’intervention des autorités locales qu’ils ont qualifiée de répressive à leur égard.

Ce Salon, rappelle-t-on, qui ambitionne de commercialiser une quantité plus que celle de l’année dernière (400 tonnes), s’articule autour de huit pôles représentants chacun une facette du secteur, en l’occurrence, les régions productrices (Drâa-Tafilalet, l’Oriental, Souss Massa et Guelmim-Oued Noon) ainsi que les pôles dédiés à l’agro-fourniture, au machinisme agricole, à la culture et aux traditions des habitants des Oasis.

Par Mohamed Younsi
Le 29/10/2018 à 19h26