Leila Benali dément l’attribution d’un marché public de communication à une société étrangère

La ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali.

Le 10/03/2023 à 15h01

VidéoLa ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, a démenti vendredi les informations selon lesquelles son département aurait confié un marché public de communication à une société étrangère.

S’exprimant peu avant une conférence de presse précédant le lancement des consultations pour l’élaboration d’une nouvelle stratégie nationale de développement durable, la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, a tenu à démentir ce qu’elle a qualifié de «fausse information». «Toutes les sociétés avec lesquelles le ministère traite sont toutes des entreprises marocaines (...). L’information parue sur les réseaux sociaux et sur certains sites est fausse et sans fondement», a-t-elle dit.

Benali a toutefois reconnu que son ministère a signé un contrat de 3 millions de dirhams avec une société. Cet accord a été conclu dans «les règles et la transparence», a précisé la ministre en défendant ses collaborateurs. Elle a ainsi accusé l’auteur de cette fausse information -qu’elle n’a pas nommément cité- d’avoir tenté de lancer un «appel à la violence».

Pour rappel, le journal Al Akhbar a publié, vendredi 10 mars 2023, une information selon laquelle le député Mohamed Ouzzine a adressé une question écrite à la ministre de la Transition énergétique, lui demandant de fournir «des explications sur l’octroi d’un marché de communication à une société française».

Le patron du Mouvement populaire (MP) a considéré que cette transaction affecte la souveraineté marocaine dans un secteur stratégique pour le pays. «Certains médias ont relayé, dernièrement, une information selon laquelle le ministère de la Transition énergétique a attribué un marché relatif à un plan de communication, d’un montant de 3 millions de dirhams, à une société dirigée par un ressortissant étranger. Lequel dirigeant est connu par sa constante présence à toutes les activités du département de la ministre Benali», avait-il précisé.

Ce sont les termes de «société française» et «société étrangère» qui ont rendu furieuse la ministre, selon les observateurs.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Fahd Rajil
Le 10/03/2023 à 15h01