Le tortionnaire séparatiste Brahim Ghali indésirable en Egypte

Brahim Ghali, chef des séparatistes du Polisario. 

Brahim Ghali, chef des séparatistes du Polisario.  . DR

Le soi-disant «ambassadeur» du Polisario à Alger, Brahim Ghali, a été déclaré persona non grata en Egypte, après son rôle dans la dernière crise entre Rabat et Le Caire.

Le 20/01/2015 à 12h38

Après la remise à plat des différends entre Rabat et Le Caire, couronnée par la visite, le 16 janvier à Rabat, du chef de la diplomatie égyptienne, Sameh Choukri, les autorités cairotes ont joint la parole aux actes en lançant une traque aux mercenaires du Polisario qui, sous couvert de tourisme, se livrent à des actes de propagande pro-séparatiste auprès de l’opinion publique égyptienne. Selon les sources du LE360, plusieurs séparatistes auraient été expulsés parallèlement à la visite effectuée, vendredi 16 janvier, à Rabat, par le ministre égyptien des Affaires étrangères, marquée par l’expression de l’attachement de l’Egypte à l’intégrité territoriale du royaume du Maroc et du soutien à l’offre marocaine d’autonomie.

Par la même occasion, LE360 apprend que le soi-disant «ambassadeur» du Polisario en Algérie, Brahim Ghali, a été interdit de voyage en Egypte, en raison du rôle joué par ce présumé «diplomate» dans l’empoisonnement, depuis l’été dernier, des relations entre Rabat et Le Caire. Pour rappel, le dénommé Ghali, ancien «ministre sahraoui de la défense», était personnellement intervenu auprès des autorités algériennes pour demander un soutien financier au déplacement, à Tindouf, en juin 2014, d’une délégation de journalistes égyptiens. Cette initiative, destinée à manipuler l’opinion publique égyptienne, a justement été à l’origine de la violente passe d’armes médiatique entre Rabat et Le Caire.

A toutes fins utiles, il faut noter que Brahim Ghali fait l’objet, depuis le 14 décembre 2007, d’une plainte pour «génocide, assassinats, blessures, détentions illégales, terrorisme, tortures et disparitions», déposée par l’Association sahraouie de défense des droits de l’Homme (Assadeh) auprès de l’Audience nationale, la plus haute juridiction pénale en Espagne. L’ «accréditation» de ce tortionnaire auprès d’Alger, depuis 2007, n’est qu’une tentative algéro-séparatiste pour le soustraire à la justice. Mais voilà, ce présumé statut d’ «ambassadeur» est loin de lui accorder l’impunité, preuve en est que, depuis 2007, ce tortionnaire n’a jamais mis les pieds en Espagne, ni dans aucun autre pays européen. La percée qu’il a tenté de réaliser en Egypte a buté aussi contre le refus des autorités du Caire, qui l’on déclaré persona non grata.

Par Ziad Alami
Le 20/01/2015 à 12h38