Le style royal, un coup de grâce aux campagnes de désinformation orchestrées par les ennemis du Maroc

Le roi Mohammed VI préside une veillée religieuse en commémoration de l'Aïd al-Mawlid Annabaoui Acharif, samedi 8 octobre 2022. . MAP

Revue de presseKiosque360. Une seule activité royale a mis un terme à toutes les rumeurs tendancieuses et campagnes de désinformation orchestrées par les ennemis du Maroc et leurs relais à l’intérieur et à l’étranger, à propos de la santé du roi et les prérogatives constitutionnelles du chef de l’Etat, écrit l’éditorialiste du quotidien Al Akhbar.

Le 10/10/2022 à 19h58

La communication politique royale se base sur une rhétorique de l'Agir. «Le style du roi», titre le quotidien Al Akhbar dans son édition du mardi 11 octobre. En effet, souligne l’éditorialiste, par une seule activité royale, la rhétorique de l’Agir a banni toutes les atroces rumeurs, les fakes news, les théories du complot et les campagnes de désinformation orchestrées par les ennemis du Maroc et leurs relais à l’étranger et même à l’intérieur du Royaume, sur l’état de santé du roi et les prérogatives constitutionnelles du chef de l’Etat.

La veillée religieuse, présidée par le roi en commémoration de l'Aid Al-Mawlid Annabaoui, a donc été «une réponse claire et un message significatif à tous les ennemis du Maroc qui brament, jour et nuit, répétant une rengaine malsaine, en s’interrogeant de savoir où est le roi, véhiculant des hérésies que même des aliénés mentaux ne pourraient admettre».

«Ce que n’ont pas compris ces personnes, c'est que l’institution monarchique, avec son héritage historique, ses traditions préservées et ses prérogatives religieuses et constitutionnelles, n’agit pas sur la base des humeurs et des caprices, mais sur la base d’un agenda constitutionnel dicté par des obligations nationales et religieuses», explique l’éditorialiste.

«Avec son poids constitutionnel et religieux, la monarchie n’est pas une institution pour la gestion du quotidien, qui reste du ressort du gouvernement, du parlement et des autres institutions constitutionnelles, mais une institution stratégique et pivot qui intervient à la demande de la Constitution ou lorsque les affaires de l’Etat et les intérêts stratégiques du pays le demandent», précise l’éditorialiste.

C’est pour cela que tout le monde sait que les relais des ennemis de la nation, qui se demandent où est le roi, ne sont pas concernés par la présence ou non du roi, mais cherchent à influencer le débat politique par des rumeurs tendancieuses, fait remarquer le quotidien. Et quand donc, s’interroge l’éditorialiste, la monarchie s’est-elle absentée de la pratique constitutionnelle et diplomatique ou de son rôle religieux?

La fameuse question, ajoute le quotidien, aurait un sens «si la monarchie n’avait pas accompli ses prérogatives alors que, pendant toute l’année écoulée, le roi a accompli toutes ses missions constitutionnelles et religieuses. Il a présidé tous les conseils des ministres comme il a prononcé tous les discours aux occasions officielles, à savoir la fête du Trône, la Révolution du Roi et du Peuple et l’anniversaire de la Marche verte».

S’agissant de sa mission religieuse, en tant qu’Amir Al-Mouminine, le souverain a commémoré Laylat Al Qadr, la «Nuit du Destin», a accompli la prière de l'Aïd Al-Fitr, la prière de l'Aïd Al-Adha en procédant au rituel du sacrifice et a présidé, samedi dernier, une veillée religieuse en commémoration de l'Aid Al-Mawlid Annabaoui, rappelle l’éditorialiste.

Sur le plan diplomatique, poursuit l’éditorialiste, la touche royale n’est plus à démontrer. Autant dire que la monarchie est pratiquement présente sur tous les plans des activités constitutionnelles, religieuses, diplomatiques et symboliques. Et l’éditorialiste de conclure que la fameuse question ne cherche pas une réponse, mais cherche à nuire à la légitimité du symbole de l’Etat et à déstabiliser le pays.

Par Mohamed Younsi
Le 10/10/2022 à 19h58