Ereinté par l’étroitesse de son strapontin d’«envoyé spécial chargé du Sahara», une coquille vide concoctée à la hâte pour meubler son emploi du temps et satisfaire les lubies ruineuses des généraux aux commandes, il multiplie les sorties médiatiques serviles, toujours dans le même objectif: plaire à ses maîtres en tressant des balivernes sur le Maroc.
Le dernier chef-d'œuvre lancinant et bavard du sieur Belani est son gémissement étalé sur le fil de l’agence de presse algérienne (APS) au sujet du camouflet essuyé par la délégation de son pays au Conseil de la Ligue des Etats arabes tenue cette semaine au Caire.
Dans son spleen au goût de la défaite, ce diplomate recalé, recyclé dans la rédaction des pamphlets antimarocains et des récits hagiographiques des caïds d’El Mouradia, fait part de sa propre analyse, produit d’une illumination soudaine, des documents adoptés lors de cette réunion en dédouanant son pays du rôle pernicieux qu’il joue contre l’unité des rangs des frères arabes en incitant au séparatisme et à la division et en attisant les conflits frontaliers, tribaux et autres.
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Jetant son dévolu sur la MAP, qui a publié des comptes rendus fidèles et circonstanciés de la réunion du Caire, M. Belani tente de valider une version fantasmée des résolutions adoptées en prenant le soin d’éluder les accointances avérées entre le polisario, créé par son propre pays et le régime iranien.
Dans sa «mise au point » à l’APS, M. Belani a également évité d’évoquer un acquis majeur pour la diplomatie marocaine, à savoir la condamnation par les Etats arabes de l’embrigadement des enfants dans les conflits armés, référence faite au recrutement des enfants soldats à Tindouf sous l’encadrement militaire de l’armée algérienne.
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Ressassant les mêmes litanies, l’envoyé spécial autoproclamé s’est longuement appesanti sur la thèse éculée du référendum d’autodétermination espérant que la Ligue arabe y manifeste un quelconque intérêt. Que nenni!
Sur un ton prétentieux et hautain, Belani termine son récit soporifique par un jugement de valeur irrévérencieux et pathétique sur la gouvernance du Conseil de la Ligue arabe, qui, à ses yeux, a été «instrumentalisé» par le Maroc et qui connaîtra sa mue paraît-il avec «un indispensable sursaut salutaire» dont le kick-off sera donné à Alger ou nulle part ailleurs (sic).