Le PPS réintroduit le dossier des carburants au Parlement

Nabil Benabdallah, secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), intervenant lors du Forum de la MAP, le 20 juillet 2021.

Nabil Benabdallah, secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), intervenant lors du Forum de la MAP, le 20 juillet 2021. . Khalid Chafik et Sarah Kaichouh / MAP

Revue de presseKiosque360. Le groupe parlementaire du PPS a décidé d’organiser une journée d’étude sur la question énergétique au Parlement, à laquelle des acteurs institutionnels et sociaux sont invités. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 08/12/2022 à 22h59

Le groupe parlementaire du PPS est décidé à poursuivre sa plaidoirie pour la défense de la sécurité énergétique et la régularisation des dysfonctionnements que connait le marché des carburants, en dépit de l’indifférence affichée par le gouvernement aux deux propositions de loi qu’il a présentées sur cette question.

Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du vendredi 9 décembre, que la première proposition vise à réguler les prix des carburants. La seconde plaide pour le transfert des actifs de la raffinerie Samir à l’État. Pour ce faire, le groupe du socialisme et du progrès à la chambre des représentants a invité des experts et des acteurs institutionnels et sociaux à assister à une journée d’étude, présidée par Nabil Benabdallah, au parlement pour discuter de ce sujet.

Des invitations ont été adressées à Nadia Fettah Alaoui, ministre de l’Économie et des finances, Laila Benali, ministre de la Transition écologique et Ahmed Rahhou, président du Conseil de la concurrence ainsi qu’à la secrétaire générale du PSU, Nabila Mounib. Les députés du PPS précisent que la souveraineté énergique du Maroc demeure liée à la sécurité énergétique, à la baisse de la facture énergétique et à des dimensions écologiques. Elle constitue, en outre, un facteur essentiel pour un véritable décollage économique

Le quotidien Assabah souligne que les camarades de Benabdellah considèrent que «le marché des carburants souffre de nombreux dysfonctionnements qui nécessitent une intervention immédiate et efficace. Une régularisation qui garantit le renforcement de la sécurité énergétique de notre pays, contribue à la stabilité sociale et consacre la bonne gouvernance du système énergétique, à même de dissiper les soupçons sur les pratiques illégales des acteurs politiques sur le marché».

Et le groupe parlementaire de souligner que la régularisation de ce marché atténuera la hausse des prix du gazole et de l’essence subie par le consommateur, en l’absence de toute mesure d’intervention de la part du gouvernement. Lesquelles mesures doivent être destinées à en atténuer les effets sur les citoyens et ses répercussions sur de larges secteurs.

Par Hassan Benadad
Le 08/12/2022 à 22h59