Après les multiples débâcles militaires et diplomatiques du Polisario, son agence de presse a troqué ses communiqués de guerre fictifs contre la diffusion de fake news prétendant que les drones marocains ciblent les civils. Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du mercredi 13 avril, que le porte-voix du Polisario a souligné que «deux individus au moins avaient été tués et plusieurs personnes blessées suite à la frappe d’un drone marocain près de la localité de Bentali, située à la frontière entre le Sahara et la Mauritanie». Pour amplifier la fausse information, l’agence polisarienne prétend que cette attaque s’est déroulée dans une zone de transit de civils en partance pour la Mauritanie. Et, pour dramatiser davantage le texte de ce scénario, les polisariens affirment que cette frappe a eu lieu à un kilomètre d’une base militaire mauritanienne.
Il est évident que les séparatistes, fortement désemparés par la reconnaissance de la marocanité du Sahara par l’Espagne, cherchent désespérément à provoquer un incident sur les frontières maroco-mauritaniennes. Sauf qu’ils ont été déboutés par un démenti diffusé par le journal espagnol ABC qui rapporte la déclaration d’une source sécuritaire dans la ville de Zouerate. Ce haut responsable mauritanien a indiqué que la voiture visée par cette frappe provenait des camps militaires de Tindouf. Autant dire que la direction du Polisario est entrée dans une phase de lamentations après le dévoilement du mensonge des confrontations militaires imaginaires avec les FAR.
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte que ce comportement démontre l’état de désespérance dans lequel se trouve la direction du Polisario, qui a perdu sur tous les fronts. Ainsi, les séparatistes cherchent à créer des incidents qui montreraient que ce front est une entité pacifiste visée par les FAR. Ils exploitent donc certains médias espagnols, fortement désappointés par la normalisation des relations maroco-espagnoles, pour relayer ces fake news. Une presse aux bottes de la junte militaire algérienne qui reprend comme un perroquet ses allégations sans se donner la peine d’en vérifier la véracité.
Un subterfuge qui ne trompe personne quand on sait que le Polisario, qui joue aujourd’hui les victimes, a affiché une obstination aveugle devant l’envoyé personnel du SG de l’ONU en optant pour le choix de la confrontation militaire. En tout cas, l'Association de coopération et d’amitié canario-marocaine (ACAMA) n’a pas été dupe, excluant que le Maroc puisse être derrière l’attaque qui a fait deux morts aux frontières du Sahara avec la Mauritanie. Le dernier rapprochement entre le Maroc et l’Espagne, ajoute l’ACAMA, demeure l’unique solution pour régler ce conflit dans lequel c’est bien l’Algérie qui nourrit des ambitions expansionnistes, et non pas le Maroc.