Les préparatifs s’intensifient pour clore le différend artificiel autour du Sahara marocain, tandis que le mouvement séparatiste traverse une crise interne profonde, minée par des dissensions persistantes au sein de sa direction.
Ces déboires rejaillissent sur son principal soutien, le régime algérien, confronté à une série de défections diplomatiques, rapporte Al Ahdath Al Maghribia de ce lundi 2 juin.
La direction séparatiste redoute désormais son classement comme entité terroriste par le Congrès américain.
Parallèlement, l’ONU a décidé de mettre fin aux missions de plusieurs fonctionnaires du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) dans les camps de Tindouf et à Laâyoune, ainsi qu’à Rabat, remettant en cause les fondements mêmes de l’existence du Polisario dans ces zones.
La fermeture du bureau du HCR à Laâyoune, après des décennies d’activité, épouse la nouvelle orientation internationale soutenue par les États-Unis, actant l’extinction progressive du dossier.
Alors que certains y voient une mesure administrative ou budgétaire, en réalité, celle-ci s’inscrit dans une stratégie politique visant à résoudre définitivement ce conflit.
Cette position onusienne reflète l’engagement américain, initié sous l’administration Trump et réaffirmé par le Département d’État, appelant à une accélération du règlement.
Elle coïncide avec la requalification de la MINURSO, dont le mandat se limite désormais au maintien de la paix, conformément aux nouvelles résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale.
Cette évolution consacre le projet marocain d’autonomie, conforme aux normes politiques des Nations unies, et entend mettre fin aux souffrances des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, instrumentalisées à des fins mercantiles par le Polisario.
La décision du HCR valide implicitement le caractère civil et citoyen des populations sahraouies, reconnaissant leur appartenance à la nation marocaine.
Elle invalide ainsi la propagande adversaire qui tentait de militariser la région, excluant désormais l’application de la Convention de Genève sur les conflits armés.
Cette démarcation ruine méthodiquement le récit politique porté par Alger, relaie Al Ahdath Al Maghribia.
La Fondation Carnegie pour la paix internationale anticipe même des pressions américaines sur l’Algérie pour qu’elle cesse son soutien au Polisario.
L’agonie de ce mouvement semble inéluctable: le sénateur Joe Wilson a annoncé son intention de proposer son inscription sur la liste des organisations terroristes, s’appuyant sur des rapports documentant ses liens avec des groupes extrémistes au Sahel.








