Le régime algérien s’évertue, dans une lutte aussi vaine que pathétique, à dissimuler ses revers diplomatiques face à l’adhésion grandissante des nations à la marocanité du Sahara.
Après les reconnaissances successives du parti sud-africain Mkondowe Sizw (MK), dirigé par l’ancien président Jacob Zuma, puis de la Macédoine du Nord et du Portugal, les caciques d’Alger persistent à nager à contre-courant en s’accrochant aux vestiges d’un soutien séparatiste moribond. Cette obstination s’est illustrée par la visite du président zimbabwéen à Alger, destinée à sceller un accord sur l’alignement des positions des deux pays en faveur du projet séparatiste, rapporte Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du 25 juillet.
Une manœuvre dérisoire, visant à ranimer des alliances idéologiques périmées, minées par les recompositions géopolitiques actuelles. En réalité, le pouvoir algérien joue contre la montre, tentant désespérément d’endiguer l’élargissement du cercle des pays soutenant la souveraineté marocaine sur le Sahara. Une fuite en avant qui trahit une profonde confusion diplomatique et un attachement stérile à un symbolisme politique révolu, à contre-courant des solutions dynamiques portées par le Maroc. La récente visite de l’ancien président sud-africain Jacob Zuma à Rabat a d’ailleurs marqué un tournant significatif, laissant présager un réajustement de la politique étrangère de Pretoria sur la question du Sahara.
Lors d’une conférence de presse, le leader du MK a réaffirmé son soutien au plan d’autonomie marocain, plaidant pour une Afrique unie et stable, tout en fustigeant implicitement les positions dépassées de son propre gouvernement.
Magasela Mzobe, président de la Commission des relations internationales du MK, a rappelé les liens historiques unissant le Maroc et l’Afrique du Sud, forgés durant la lutte contre l’apartheid, relaie Al Ahdath Al Maghribia. Il a souligné que son parti, conscient des mutations géopolitiques, soutient résolument l’intégrité territoriale marocaine, considérant l’initiative d’autonomie comme l’unique solution viable pour garantir la stabilité régionale. Un appel clair à la communauté internationale pour embrasser cette approche réaliste et apaisée.
Ainsi, tandis que Rabat consolide son leadership diplomatique par des initiatives constructives, Alger s’enlise dans un isolement croissant.








