L’ancien vice-président des États-Unis, Mike Pence, attendu le mardi 8 mars 2022 au Maroc

Mike Pence, ancien vice-président des États-Unis, intervenant devant le National Space Council en 2018.

Mike Pence, ancien vice-président des États-Unis, intervenant devant le National Space Council en 2018. . Aubrey Gemignani / NASA

L’ancien vice-président des États-Unis, Mike Pence, sous le mandat de Donald Trump, est attendu ce mardi 8 mars à Rabat pour une visite de trois jours au Maroc, au cours de laquelle il rencontrera de hauts responsables du Royaume, a appris Le360 de source autorisée, ce dimanche 6 mars 2022.

Le 06/03/2022 à 15h57

L’ancien vice-président des Etats-Unis, Mike Pence, est considéré comme l’un des principaux artisans de l’accord tripartite signé en décembre 2020 à Rabat, qui a ouvert la consolidation du partenariat entre les Etats-Unis, le Maroc et Israël.

La conclusion de cet accord historique avait été marquée par la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur les provinces sahariennes et la dynamisation des relations entre le Maroc et Israël.

Mike Pence atterrira mardi prochain, 8 mars 2022, à l’aéroport de Rabat-Salé, en provenance d’Israël. Il prévoit de rencontrer à Rabat de hauts responsables marocains avant de visiter Casablanca et Marrakech. Il est possible que Mike Pence rencontre aussi le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Son déplacement au Maroc intervient dans le contexte de la tenue à Dakhla, la plus au sud des villes sahariennes, du forum économique maroco-américain, un espace de rencontre où des hommes d’affaires des deux pays vont explorer les moyens de développer de nouveaux investissements dans les Provinces du Sud du Royaume. 

La première année de concrétisation de l'accord tripartite, qui a acté le rétablissement des mécanismes de coopération entre le Maroc et Israël, a enregistré des avancées importantes, marquées par le raffermissement des liens sur les plans bilatéral et trilatéral dans différents domaines, aussi bien politique, diplomatique qu’économique.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 06/03/2022 à 15h57