Laftit demande aux présidents de communes de se «serrer la ceinture»

Abdelouafi Laftit, ministre de l'Intérieur.

Abdelouafi Laftit, ministre de l'Intérieur. . DR

Revue de presseKiosque360. Le ministre de l’Intérieur vient d’adresser une circulaire aux walis des régions, gouverneurs des préfectures et provinces en vue de demander aux présidentes et présidents de communes la rationalisation de la gestion des budgets communaux pour l’année 2022. Les détails avec le quotidien Al Akhbar, dont est tirée cet article.

Le 15/02/2022 à 21h30

Rationalisation, voire austérité, et exécution dans les délais des dépenses budgétaires des Conseils communaux et autres collectivités locales. Tels sont les maîtres-mots, selon le quotidien Al Akhbar dans son édition du mercredi 16 février, de la circulaire adressée au walis des régions et gouverneurs de préfectures de provinces, par le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, demandant aux présidents des collectivités locales à serrer la ceinture pour assurer une gestion budgétaire rationnelle, quitte à ce qu’elle soit la plus austère possible.

De même, le ministre de l’Intérieur a appelé les édiles communaux à adopter la célérité dans le paiement de toutes les factures exigées par les entreprises, et particulièrement les très petites et moyennes entreprises, mais aussi les crédits et autres droits à verser aux régies autonomes de distribution d’eau et d’électricité et aux sociétés chargées de la gestion déléguée dont tous les arriérés doivent être rapidement apurés. Cela sans oublier la gestion rationnelle des transports publics locaux et l’exécution des décisions définitives de justice dans les contentieux où les communes sont condamnées.

Selon Al Akhbar, ladite circulaire du ministre de l’Intérieur exige que toute nouvelle dépense à programmer ne peut l’être sans l’aval des walis et des gouverneurs. Ce droit de regard de l’autorité de tutelle s’applique également à tous les projets communaux exécutés par des sociétés publiques et privées, avec une priorité accordée aux projets dont les retombées sociales sont importantes, comme l’approvisionnement et la gestion rationnelle de l’eau potable.

L’austérité est ainsi préconisée au niveau des dépenses de fonctionnement, surtout de l’utilisation parcimonieuse de l’eau et de l’électricité dans les édifices communaux

Pour que toute ces mesures puissent être exécutées en bonne et due forme, la circulaire du ministre de l’Intérieur appelle à une bonne évaluation des recettes communales en vue de veiller à l’équilibre budgétaire des finances des collectivités locales.

Par Mohamed Deychillaoui
Le 15/02/2022 à 21h30