Quelques jours avant la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympique de 2024 à Paris, la menace d’actes terroristes reste bien présente sur toute la période du 26 juillet au 11 août, écrit Assabah de ce jeudi 18 juillet.
Les autorités françaises, affirme le quotidien, craignent que Paris ne soit prise pour cible d’attaques terroristes perpétrées par Daesh lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques.
Cette menace, selon Assabah, «représente un véritable cauchemar pour les différents services de sécurité, au point que l’on ait évoqué la possibilité de transférer la cérémonie d’ouverture des jeux loin de la Seine, vers le Stade Saint Denis, qui est aussi l’un des lieux les plus emblématiques du pays».
Le président français Emmanuel Macron a certes promis aux Européens et au reste du monde que la cérémonie d’ouverture sur les quais de la Seine «serait un moment de beauté et d’art, et une célébration du sport et de ses valeurs», mais les craintes d’attaques terroristes continuent à sérieusement inquiéter les services de sécurité français, et celles des pays de l’Union européenne.
Pour ces raisons, les autorités françaises ont décidé de faire appel à l’aide de leurs homologues du Maroc, entre autres nations, afin de prévenir d’éventuelles menaces terroristes et d’assurer la protection et la sécurité des millions de visiteurs qui se rendront à Paris pour suivre le déroulement des Jeux Olympiques.
Selon des informations recueillies par Assabah, les membres des équipes sécuritaires marocaines chargées de sécuriser les Jeux Olympiques sont arrivées à Paris au début de cette semaine.
Désignés par Abdellatif Hammouchi, le directeur général du pôle DGSN-DGST, ils se sont déplacés suite à un accord conclu avec les services de sécurité français, afin de sécuriser les sites, stades et salles de sport accueillant les différentes disciplines de la compétition mondiale, mais aussi pour assurer la sécurité de tous aux abords de la Seine, au centre de Paris, où se déroulera la cérémonie d’ouverture des JO.
La délégation sécuritaire marocaine comprend des experts en explosifs, des officiers de liaison et de communication et de sécurité des sites sportifs, ainsi que des officiers spécialisés dans l’analyse et le traitement de l’information, et ceux spécialisés dans l’organisation des manifestations sportives.
Assabah rappelle que le directeur général de la DGSN-DGST, Abdellatif Hammouchi, avait effectué une visite de travail en France, en juin dernier, lors de laquelle il avait rencontré différents responsables sécuritaires français.
Ce déplacement avait permis de renforcer les modalités de partenariat et de coopération bilatérale dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée.
Il avait également été question, au cours de ce déplacement, d’élever les niveaux de coordination et d’échange de renseignements et de données opérationnelles sur diverses menaces émanant des organisations extrémistes et des réseaux criminels transnationaux.