La maire de Rabat retire certaines prérogatives aux arrondissements

Asmaa Rhlalou, ex-députée du RNI à la Chambre des représentants. . DR

Revue de presseKiosque360. La mairie de Rabat a retiré plusieurs prérogatives aux arrondissements, dont celles de la gestion des espaces verts et de l’éclairage public qu’elle a confiées aux sociétés de développement local. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 10/11/2022 à 21h56

Le conseil de la ville de Rabat, dirigé par la RNIste Asmaa Rhlalou, a retiré plusieurs prérogatives aux conseils des arrondissements pour les confier aux sociétés de développement local (SDL).

Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du vendredi 11 novembre, que la mairie a cédé la gestion des espaces verts et de l’éclairage public à ces sociétés. Une source communale souligne que le retrait de ces compétences aux arrondissements a mis de nombreux fonctionnaires, qui travaillent dans ces secteurs, en «chômage», tout en continuant à percevoir leurs salaires auprès de ces arrondissements.

A ce manque à gagner, il faut ajouter le coût financier supplémentaire que représente la gestion de ces secteurs par les sociétés de développement local. La même source souligne que la loi organique des communes oblige la mairie à réserver 10% de son budget annuel aux arrondissements mais le conseil de la ville de Rabat n’a pas respecté cet engagement. Encore faut-il ajouter que les arrondissements paient les factures de l’éclairage public et de l’eau à la société déléguée dans ce secteur, sachant que la loi prévoit que c’est la commune qui doit s’acquitter de ces factures.

Le quotidien Al Akhbar souligne la loi organique des communes permet aux collectivités territoriales de créer, sous forme de sociétés anonymes, des sociétés de développement local pour exercer des activités à caractère économique entrant dans le champs des compétences de la commune. Ces sociétés sont considérées comme des organes d’exécution des projets des collectivités territoriales.

Il est question aussi de créer un établissement de coopération intercommunale pour réaliser les projets et les programmes définis et votés par les conseils provinciaux. Ces conseils peuvent demander à cet établissement une aide technique et financière ainsi que des conseils juridiques durant toutes les étapes de l’exécution de ces projets.

Par Hassan Benadad
Le 10/11/2022 à 21h56