Nous savons tous qu’une clique de généraux algériens prépare activement une guerre. Une guerre contre la pauvreté et le chômage? Non. Une guerre pour améliorer les conditions climatiques? Non. Mais une guerre contre un pays, le nôtre. Ils ne supportent pas notre voisinage, notre simple existence. Notre présence sur Terre les gêne, leur fait mal.
Ils font tout pour le faire savoir.
Nous savons aussi qu’ils sont capables de commettre l’irréparable. Capables d’entraîner leur pays et leur peuple qui ne les aime pas dans une catastrophe dont on ne mesure pas les conséquences dans tous les domaines.
Ils attendent que la guerre en Ukraine se termine. Ceci parce que la majeure partie de leur armement est russe. Et Poutine, en ce moment, a autre chose à faire que de s’occuper de la névrose de ces généraux assez inconscients pour déclarer à leur voisin une guerre insensée.
Comment faire la guerre à un pays qui, par la voix de son Souverain, n’a cessé d’appeler à la paix, à la fraternité, à l’ouverture des frontières et à la coopération dans plusieurs domaines pour le bien-être et la prospérité des deux peuples?
Par leur hantise et leur aveuglement, les généraux algériens essaient de cultiver au sein de leur population une haine contre le Maroc. Mais le peuple algérien n’est pas dupe. Durant plus de deux ans, ce peuple courageux et discipliné est sorti tous les vendredis dans les rues de plusieurs villes protester contre la politique d’un système militaro-affairiste, antidémocratique et surtout détesté par tout le monde.
Ces généraux savent, comme l’avait fait remarquer l’ancien président Bouteflika, que s’ils ouvraient les frontières, des millions d’Algériens viendront respirer et passer de bonnes vacances dans le pays-frère.
Ils savent aussi que la réussite du Maroc, malgré des problèmes dans les domaines de la santé, de l’éducation ou de la justice, les gêne et avive leur jalousie stupide.
Le fait d’être devenu un pays émergent, alors qu’il n’a ni pétrole ni gaz, alors qu’il a réussi à attirer vers lui plusieurs pays d’Afrique, que sa diplomatie a convaincu plusieurs États, et non des moindres, de reconnaître la marocanité de son Sahara et d’admettre que son plan de paix est sérieux et crédible, le fait enfin d’exister en développant une classe moyenne, le tout a suscité chez la junte militaire algérienne une volonté de nuire à un voisin qui cultive la paix et le bon voisinage.
Durant le Mondial de football, ces généraux se sont ridiculisés face au monde en ignorant les victoires de l’équipe marocaine, interdisant aux journalistes de prononcer le mot «Maroc», ne serait-ce qu’en rendant compte des résultats sportifs.
Tant de stupidité ferait rire, mais l’enjeu est important et l’heure est grave. Le bruit des bottes arrive à nos oreilles et les agitations dans les chancelleries se multiplient.
Ni l’Europe ni l’Amérique ne croient possible une guerre contre le Maroc. En revanche, ils s’attendent à des provocations à travers des éléments du mouvement financé, armé et dirigé par Alger. Un de ces individus n’a-t-il pas déclaré à une journaliste du quotidien Le Monde «qu’ils se préparent à envoyer des kamikazes se faire exploser dans des lieux publics» ou attaquer certaines infrastructures? Évidemment, Le Monde a manqué de déontologie et a servi de porte-voix au terrorisme international. C’est une honte.
Un dernier point: ce qui se passe quotidiennement en Ukraine est atroce. Il faut voir attentivement les destructions des villes, les crimes de guerre commis contre des civils et l’acharnement de la Russie et ses mercenaires du groupe Wagner à abattre ce pays et à détruire des familles dans leur sommeil.
Voir et se rendre compte qu’une guerre n’est jamais gagnée d’avance. Mais nous avons affaire à une junte qui méprise son peuple et son désir de paix et de réconciliation avec le Maroc. Peut-elle faire une guerre sans l’appui de son peuple? Ce serait du suicide et une catastrophe pour tout le Maghreb.