Justice: tolérance zéro avec ceux qui insultent les institutions

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Revue de presseKiosque360. La DGSN, la DGST et la DGED viennent de porter plainte devant le parquet compétent, à Rabat, contre des individus établis à l’étranger. Voici les personnes qui seraient dans le box des accusés et les chefs d’accusations retenus contre eux.

Le 30/12/2020 à 18h17

Les institutions sécuritaires du Royaume ne badinent pas avec la sécurité et leur image. En effet, suite à la prolifération sur la Toile de vidéos véhiculant des allégations mensongères et diffamatoires, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) et la Direction générale des études et de la documentation (DGED) ont porté plainte devant le Parquet près le tribunal de première instance de Rabat. Les plaintes ont été déposées contre des individus établis à l’étranger pour «outrage à des fonctionnaires publics lors de l’exercice de leurs missions et envers les corps constitués, ainsi que pour dénonciation calomnieuse, crimes fictifs, diffusion d’allégations et de faits mensongers et diffamation», a indiqué un communiqué conjoint des trois institutions sécuritaires.

Et de préciser que «la présentation de cette plainte devant les autorités judiciaires compétentes intervient dans le cadre de l’exercice du droit d’ester en justice garanti à ces institutions et de la mise en œuvre du principe de «Protection de l’Etat» assuré aux fonctionnaires de sûreté, suite aux agressions verbales proférées à leur encontre lors de l’exercice de leurs missions et à la multiplication des actes de diffamation et d’outrage commis par les personnes dénoncées». Selon le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, qui se penche sur cette affaire dans son édition du jeudi 31 décembre, le communiqué rendant public le dépôt des plaintes auprès de la justice compétente à Rabat n’a pas révélé l’identité des personnes accusées. Mais, fait remarquer le quotidien, plusieurs individus résidents à l’étranger, qui postent des vidéos sur la Toile et portent préjudice aux institutions du pays, seraient dans le box des accusés.

Ces plaintes, font savoir les sources du quotidien, interviennent après la mise au point du directeur de la police judiciaire à la Direction générale de la sûreté nationale, Mohamed Dkhissi, qui rejette catégoriquement les allégations mensongères proférées par des personnes vivant à l’étranger. Et de citer le cas de la dénommée «Ouahiba Dakhchich», établie aux Etats-Unis. Elle dit avoir été victime de discrimination et d’abus de pouvoir de la part de la Direction générale de la sûreté nationale. Cette femme, poursuit le quotidien, a franchi toutes les lignes rouges en se transformant en instrument pour ceux qui se qualifient d’«opposants à l’étranger» pour régler des comptes avec les instituions constitutionnelles du pays et leur porter atteinte.

Dans le même lot, les sources du quotidien évoquent le cas de Mustapha Adib, un radié des Forces armées royales, qui ne rate aucune occasion de nuire aux institutions constitutionnelles du pays à partir de son lieu de résidence, aux Etats-Unis. Un autre ancien boxeur, Zakaria Moumni, s’aligne sur ces thèses et monte souvent au créneau pour souiller l’image des institutions de son pays. Affirmant avoir été victime de torture, il accuse les forces de sécurité du pays.

Enfin, le quotidien cite le séparatiste Radi Laili, qui est devenu la voix des séparatistes et des ennemis de l’intégrité territoriale en France, où il est installé. Toutes ces personnes, estiment les sources du quotidien, seraient sur la liste des accusés dans les plaintes déposées par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) et la Direction générale des études et de la documentation (DGED) devant le Parquet près le tribunal de première instance de Rabat.

Par Mohamed Younsi
Le 30/12/2020 à 18h17