Pour preuve, poursuit le Procureur, Maâti Monjib fait l’objet d’une procédure relative au blanchiment d’argent instruite par le juge d’instruction et, qu’après avoir été détenu dans le cadre de cette affaire, le juge d’instruction lui a accordé la liberté provisoire conditionnée par deux mesures de contrôle judiciaire, à savoir la fermeture des frontières à son encontre et le retrait de passeport, indique un communiqué du procureur du Roi.
En date du 7 octobre 2021, Maâti Monjib a formulé, par l'intermédiaire de ses avocats, une requête pour la levée du gel de son compte bancaire et de ses biens, la récupération de son passeport et l’ouverture des frontières devant lui, laquelle a été rejetée par le juge d’instruction le 13 octobre 2021.
Maâti Monjib s'est présenté à l'aéroport de Rabat-Salé afin de quitter le territoire national, bien que la décision de fermeture des frontières prise à son encontre reste toujours en vigueur, du fait que le juge d'instruction n'a pas accédé à sa demande.
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Les biens de Maâti Monjib ont été gelés en liaison avec ladite affaire en tant que mesure conservatoire habituellement appliquée dans les dossiers de blanchiment d'argent.
Sur la base de toutes ces données, les allégations de Maâti Monjib relatives à une prétendue interdiction abusive de voyager demeurent contraires à la réalité au regard du maintien de la décision par le juge d'instruction, comme il a été expliqué précédemment, conclut le communiqué.