Cette visite, qui devait avoir lieu il y a quelques mois, a été ajournée en raison notamment de la publication de son ouvrage «Faites mieux!», un livre de 352 pages qui traite du stress hydrique et du droit à l’eau.
«La visite était envisagée et discutée depuis environ un an entre trois personnes: Farida Amrani, députée de La France insoumise en France, Mohammed Abdi, un ami au sein de la gauche française et moi-même», a affirmé le Secrétaire général du PPS dans une déclaration pour Le360.
Et d’ajouter: «Ce séjour devait avoir lieu en marge des débats qui se déroulent parallèlement au festival d’Essaouira, mais il n’a pas pu avoir lieu», sans omettre dit-il la situation due au séisme, et la parution de l’ouvrage de Jean-Luc Mélenchon traitant de la problématique de l’eau, un sujet si proche de nous puisque le Maroc est confronté à cette problématique. Comme l’hôte avait un programme chargé, ce n’est que récemment que «l’idée de la visite a été relancée».
«La visite n’a rien à voir avec les problèmes qu’il y a entre le Maroc et la France, en raison de l’attitude absolument inacceptable et honteuse de la part de certains milieux médiatiques, voire de certains milieux politiques français», a tenu à expliquer Nabil Benabdallah avant d’interpeller ces milieux décriés aussi par le leader de La France insoumise et sur lesquels «nous nous retrouvons d’accord avec Jean-Luc Mélenchon».
Pour Nabil Benabdallah, «le Maroc trace son chemin, en particulier après le tremblement de terre, car comme on dit: “à toute chose malheur est bon”. Sous la direction ferme, décisive, clairvoyante de Sa Majesté le Roi, le Maroc prit les mesures qu’il faut pour affronter cette terrible épreuve qu’est le séisme».
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Revenant à la visite du fondateur de La France insoumise, le chef du PPS a indiqué que ce dernier consacrera la première journée de son déplacement au Maroc à Marrakech, où il se rendra à la médina dont certaines habitations ont été endommagées par la secousse tellurique.
Lors de sa tournée au Maroc, qui l’emmènera successivement à Casablanca, Rabat et Tanger sa ville natale, le dirigeant politique français sera accompagné de Nabil Benabdallah et de Mohamed Abdi, ancien militant du PS français, actuellement conseiller du ministre chargé de l’Investissement Mouhcine Jazouli.
Jean-Luc Mélenchon avait rendu un hommage appuyé au Maroc en reconnaissance de la formidable solidarité dont il a fait preuve pour relever les défis imposés par le séisme.
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Le politicien avait déploré la détérioration des relations politiques avec le Maroc à l’ère Emmanuel Macron. À Casablanca, Jean-Luc Mélenchon donnera, le 5 octobre, une conférence à la Fondation Mohamed Berrada axée sur son livre «Faites mieux!» sur le droit à l’eau. Une visite de la Mosquée Hassan II est également prévue.
Le lendemain, le politique français se rendra à Rabat pour notamment une série de rencontres avec le bureau politique du PPS, ainsi qu’avec les membres du groupe parlementaire d’amitié France-Maroc que dirige l’Istiqlalien Mohamed Zidouh.
L’escale de Rabat prévoit aussi des entretiens avec d’autres chefs de partis politiques comme Nizar Baraka, patron de l’Istiqlal, ainsi qu’une conférence à la Faculté des sciences juridiques, sociales et économiques de Rabat-Agdal. Le 7 octobre, Jean-Luc Mélenchon terminera sa visite au Maroc à Tanger. La dernière remonte à dix ans, lorsqu’il s’était rendu dans sa ville natale.