Info360. Les dirigeants libyens Aguila Salah et Khaled Mecheri sont au Maroc, ce dimanche 2 janvier 2022

Une réunion de coordination entre des membres de la Chambre des représentants libyenne et du Haut Conseil d'Etat Libyen, à Tanger. 

Une réunion de coordination entre des membres de la Chambre des représentants libyenne et du Haut Conseil d'Etat Libyen, à Tanger.  . DR

Les présidents du Parlement libyen, Aguila Salah, et du Haut conseil d'Etat libyen, Khaled Mechri, se trouvent au Maroc, ce dimanche 2 janvier 2022. A l'ordre du jour: une série de consultations avec les autorités marocaines liées au conflit libyen, a appris Le360 de source gouvernementale.

Le 02/01/2022 à 12h27

Aguila Salah et Khaled Mechri sont arrivés à Rabat séparément hier, samedi 1er janvier 2022, en provenance de Libye. Aguila Salah est le président de la Chambre des représentant, connue sous le nom de Parlement de Tobrouk (ouest), alors que Khaled Mechri est le président du Haut Conseil de l’Etat (le sénat).

La visite des deux hommes intervient alors que des divergences les opposent au sujet de diverses questions ayant trait au conflit libyen, en particulier sur les élections présidentielles et législatives du 24 décembre 2021, qui viennent d’être reportées au mois de février prochain. 

Les observateurs ignorent si Salah Aguila et Khaled Mechri vont pouvoir se rencontrer et s’entretenir en tête à tête à Rabat, à l’initiative du Maroc, pays où ils rencontrent, à chaque fois que l'occasion se présente, le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita ainsi que les présidents des deux Chambres du Parlement marocain.

Le Maroc, sous la conduite du roi Mohammed VI, joue un rôle essentiel dans la sauvegarde de la paix et de la sécurité en Libye, et appelle fréquemment les responsables libyens à «résoudre le conflit à travers le dialogue», tout en estimant que «seul le dialogue peut mener à un règlement définitif de la question de la Libye».

Le Royaume, qui est l'un des artisans de l’accord de paix de Skhirat (2015), n'a de cesse d’appeler les pays étrangers à «ne pas s’immiscer dans les affaires internes de la Libye».

«Le Maroc n’a pas d’agenda en Libye. Son seul agenda, c’est que les Libyens puissent régler leurs problèmes par eux-même, en organisant notamment des élections», a affirmé à maintes reprises le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 02/01/2022 à 12h27