«Avec plus de 1.500 ressortissants marocains combattant en Irak et en Syrie, la question du retour des "rapatriés" islamistes est devenue une préoccupation majeure du Maroc», a affirmé Ilan Berman à la chaîne US Al Hurra.
Dans son analyse, le vice-président de l’American Foreign Policy Council, groupoe de réflexion américain fondé voici 37 ans dans la capitale américaine, salue les stratégies adoptées par le royaume pour gérer ses djihadistes rapatriés depuis les zones de conflit en Syrie et en Irak essentiellement.
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Il explique, dans ses déclarations à la chaîne US que les autorités de Rabat ont, d’une part, mis en place un «système» de prison parallèle conçu pour séparer les extrémistes islamistes des criminels «ordinaires», comprenez relevant du droit commun.
Ilan Berman évoque également le grand chantier de la déradicalisation lancé au Maroc avec le programme «Moussalaha» («Réconciliation») mis en place pour réconcilier le prisonnier avec l’islam du juste milieu et la société en général.
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Ilan Berman estime enfin que les succès qu'il a qualifiés de «précieux» du Maroc dans la lutte contre l’extrémisme doivent être pris en compte par d’autres Etats de la région.