Futur gouvernement: l'Istiqlal espère faire partie de l'équipe d'El Othmani

Saâd-Eddine El Othmani, chef du gouvernement. 

Saâd-Eddine El Othmani, chef du gouvernement.  . DR

Revue de presseKiosque360. Tout en espérant que Saâd-Eddine El Othmani, nouveau chef de gouvernement désigné, saura former rapidement le prochain gouvernement, le parti de l'Istiqlal rappelle qu'il n'a toujours pas perdu l'espoir de faire partie de la prochaine coalition.

Le 21/03/2017 à 01h42

"Les consultations que s'apprête à entreprendre le chef de gouvernement désigné, Saâd-Eddine El Othmani, doivent respecter la logique des résultats du 7 octobre", rappelle Al Alam dans son édition de ce mardi 21 mars. Les résultats du dernier scrutin législatif, ajoute le quotidien, devront être "les seuls et uniques références dans les pourparlers visant à la formation du prochain gouvernement". En d'autres termes, estiment les observateurs, le parti de Hamid Chabat n'a pas perdu l'espoir de voir le successeur d'Abdelilah Benkirane l'inscrire sur sa feuille de route pour une participation à la prochaine coalition. Saâd-Eddine El Othmani prévoit de reprendre "à zéro", dès ce mardi, les consultations avec les leaders des différents partis politiques. Al Alam, qui se fait l'avocat des Istiqlaliens, rappelle que la réunion du Conseil national du PJD, tenue samedi, a donné carte blanche à El Othmani. Ce Conseil, affirme le quotidien, a d'ailleurs annoncé la couleur en affirmant qu'il ne serait accepté nulle condition ni surenchère des acteurs politiques. "Il n'est plus possible d'accepter des positions tendant à écarter tel parti politique et à en imposer d'autres. L'approche d'El Othmani consistant à reprendre à "zéro" les consultations est une tactique destinée à corriger les erreurs qui ont conduit à l'échec de la formation de la coalition d'Abdelilah Benkirane", souligne encore le journal. "Le pays a perdu la moitié de l'année sans gouvernement, et il serait temps de vaincre les tiraillements et les petits calculs pour mettre en avant l'intérêt de la nation", conclut Al Alam.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 21/03/2017 à 01h42