Une visite de Brahim Ghali avait été annoncée en grande pompe. Au programme, une rencontre avec le président Michael D. Higgins. Rien que cela.
Mais c’est sans surprise que la rencontre n’a pas eu lieu. La visite de Brahim Ghali n’a pas dépassé la nébuleuse médiatique. Du journalisme-fiction donc. Ce qui est plausible, c’est que Brahim Ghali se serait vu refuser jusqu’à l’accès en Irlande…vu qu’il fait l’objet d’un mandat d’arrêt international.
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Le Polisario a tenté tant bien que mal d’établir des contacts, qu’importe le niveau, qu’importe la substance, pourvu que le soutien et la crédibilité internationaux soient au rendez-vous. Et c'est ainsi qu'une délégation du Polisario s’est bien rendue en Irlande, mais n’a rencontré ni ministres, ni responsables gouvernementaux, ni présidents des deux chambres du Parlement. Et si rencontre avec le président Michael D. Higgins a eu lieu, c’était à titre personnel.
En atteste une lettre du secrétaire général du ministère des Affaires étrangères irlandais, qui ajoute qu’aucune visite n’a été, ni ne sera prévue avec les ministres du gouvernement, nous précise une source sûre. Une lettre qui confirme par ailleurs, et c’est bon de le rappeler, que l’Irlande ne reconnaît pas la prétendue Rasd et soutient le processus onusien en cours. La rencontre «ne constitue ni la reconnaissance d’un quelconque Etat, ni l’attribution d’un quelconque statut officiel», lit-on.
En somme, beaucoup d’agitation et de coups de com’…pour rien.